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Gabon: l’UN appelle la Cour constitutionnelle à tirer les conséquences de la vacance à la tête du pouvoir
Publié le samedi 6 juillet 2019  |  Gabon Media Time
Maxime
© Autre presse par DR
Maxime Minault Zima Ebeyard
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C’est à la faveur d’une déclaration faite ce vendredi 5 juillet que l’Union nationale (UN) a pris fait et cause pour Jean Remy Yama face aux menaces du gouvernement. Le parti présidé par Zacharie Myboto accuse le gouvernement de complicité dans l’attaque du domicile du leader syndical et invite la Cour constitutionnelle à prendre ses responsabilités.

Dans l’affaire de l’annonce de la mort supposée d’Ali Bongo Ondimba, une frange de l’opposition semble partager l’action de Jean Remy Yama, en dépit des menaces de poursuites judiciaires brandies par le ministre de l’intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Egard Anicet Mboumbou Miyakou.

En effet, l’Union nationale a marqué son soutien au leader syndical ce 5 juillet 2019. « L’Union Nationale dit tout son soutien à l’œuvre syndicale de Jean Rémy Yama et rend hommage à l’engagement de Dynamique Unitaire en faveur du progrès social et du respect des droits civiques des Gabonais », a déclaré Minault Maxime Zima-Ebeyard, secrétaire exécutif de l’UN.

Par ailleurs, ce parti de l’opposition estime que le gouvernement aurait fait de la justice et de la répression aveugle les principes de sa gouvernance. Il en veut pour preuve la non condamnation de l’intrusion d’hommes armés chez le leader syndical. « L’Union Nationale observe qu’en ne condamnant pas la descente musclée d’éléments des forces de l’ordre au domicile de Monsieur YAMA sans l’autorisation du procureur de la République, le pouvoir s’accuse implicitement de ce grave forfait », précise le secrétaire exécutif de l’UN.

Aussi, l’UN en appelle à la responsabilité des institutions de la République, notamment la Cours constitutionnelle, afin qu’elles mettent un terme à ce débat autour de « la vacance à la tête du pouvoir » par les voies légales prévues par nos textes. Seule action, selon Minault Maxime Zima-Ebeyard, pouvant « éviter que des individus non qualifiés puissent, à leur guise et pour leur profit personnel, régir le pouvoir exécutif en tirant profit de la maladie incapacitante de Monsieur Ali Bongo ».

L’Union nationale invite le gouvernement à plus de sérénité sur ce dossier et le met en garde sur les possibles débordements que pourraient causer une action mal pensée.
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