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Grève à l’UOB : “Le mouvement va se poursuivre jusqu’à la régularisation de nos droits” (Jean Rémi Yama)
Publié le vendredi 5 juillet 2019  |  InfosGabon
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© Autre presse par DR
Jean Rémy Yama et ses camarades lors d’une assemble générale à Libreville
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Le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) a organisé une conférence de presse lundi dernier, à l’entrée de l’Université Omar Bongo (UOB) pour fustiger le mutisme des autorités supérieures d’une part, mais aussi maintenir leur mouvement jusqu’à la régularisation des droits de ces derniers d’autre part, a indiqué son secrétaire général Jean Rémi Yama lors d’une interview accordée à notre rédaction.

Infos Gabon : Quel est l’objet de la rencontre de ce jour?

Jean Rémi Yama : C’est à l’initiative du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) que nous avons organisé cette conférence de presse. C’est suite, à la grève déclenchée depuis le 11 juin dernier et dont l’objectif est la défense de nos préoccupations qui sont légitimes. Malheureusement, nous constatons depuis lors, le mutisme de la part des autorités de tutelle.

Infos Gabon : Avez-vous déjà eu une rencontre avec les autorités, et qu’est-ce qui en ressort ?

Jean Rémi Yama : Nous avons eu à ce jour, deux rencontres avec ces dernières. À la première rencontre, il s’est agi pour le ministre de s’imprégner du dossier. La deuxième, consistait à trouver des pistes de solutions, le ministre nous a dit qu’il devrait se rapprocher du directeur de cabinet du président de la République. De cette audience qui devrait avoir lieu le 18 juin dernier, nous devons avoir des solutions à notre problème. Depuis lors, les autorités ont fait preuve de mutisme sur l’audience qu’ils ont eu avec le directeur de cabinet.

Infos Gabon : Avez-vous proposé des pistes de solution à ces dernières, et pouvez-vous nous rappeler les mobiles de votre grève ?

Jean Rémi Yama : Dans nos correspondances, à chaque fois que nous posons un problème, nous proposons également des pistes de solutions. Cette fuite en avant nous la dénonçons, ce n’est pas par un bras de fer que l’on gagne un combat. Nos préoccupations sont légitimes, le gouvernement ne peut pas faire travailler des centaines d’enseignants sans salaire depuis plus huit (8) ans. Le gouvernement ne peut pas séquestrer nos salaires en payant les pensions.

Ce que nous demandons, c’est simplement le paiement de nos droits. Nous sommes quasiment à la troisième semaine, comme vous pouvez le constater nous allons vers une fin d’année préjudiciable pour les étudiants. Mais, il faudrait que l’on soit capable de définir les responsabilités des uns et des autres. En ce qui nous concerne, nous enseignants chercheurs nous ne sommes pas responsables de ce qui va arriver aux étudiants.

Infos Gabon : Jusqu’à quand allez-vous maintenir ce mouvement et que préconisez-vous pour obtenir gain de cause?

Jean Rémi Yama : Le piquet de grève reste la partie visible du mouvement, la mobilisation est de mise, la grève va se poursuivre jusqu’à la régularisation de nos situations. La grève se passe dans les salles de classe. On ne peut pas faire mieux que de ne pas enseigner.

Nous ne voulons pas aussi prêter le flanc aux forces de l’ordre, dont la rumeur disait qu’elles voulaient venir fermer toutes les issues et empêcher la libre circulation au sein de l’Université. Notre grève n’entrave pas la libre circulation, le recteur et le secrétaire général sont à leur lieu de travail, les étudiants vont et viennent librement.

Infos Gabon : Les autorités rectorales ont annoncé la reprise des cours pour ce lundi au sein de l’Université Omar bongo, quelle est votre appréciation ?

Jean Rémi Yama : Nous sommes également surpris de l’attitude des autorités rectorales, qui depuis vendredi ont annoncé la reprise des cours comme-ci c’est elle qui a annoncé l’arrêt des cours. Comme vous pouvez le constater, il n’y a pas eu de reprise des cours comme annoncé, pour la simple raison que les choses ne se passent pas de cette manière.

La grève des enseignants est une manifestation légale qui a suivi la procédure. Nous avons commencé par un préavis, par la suite la grève et le gouvernement gagnerait à discuter et à trouver des pistes de solutions.

FIN/INFOSGABON/LK/2019
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