C’est la substance de l’intervention de ministre de la Justice et de l’intérieur.
Le chef de l’État ayant repris du service depuis des mois déjà et reçu des présidents de Républiques amies, certaines personnalités publiques gabonaises continuent de véhiculer l’idée selon laquelle, ce dernier aurait été terrassé par la maladie. Ce à quoi le gouvernement a promis de répondre par des poursuites judiciaires.
C’est notamment le cas du leader syndical de Dynamique unitaire, Jean Remy Yama, qui a déclaré par voie de presse : “Ali Bongo Ondimba est mort”. Des propos d’une rare gravité qui n’ont pas laissé le gouvernement indifférent.
Ce proche du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle pourrait donc très prochainement être présenté devant les tribunaux pour répondre de ses propos. L’amalgame entretenu par Jean Remy Yama est de plus en plus perceptible. Il ne semble plus faire la distinction entre défense syndicale et réclamation politique. Très certainement a-t-il été envoyé par les politiques dont il est proche et qui financent ses déplacements dans l’Hexagone à coups de pecunes.