« Le conseil d’administration du FMI a rappelé l’exigence de la poursuite résolue des programmes-pays, pour une amélioration durable de la situation économique et financière de la Cemac et le renforcement continu de la position extérieure de la sous-région », peut-on lire dans un communiqué de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) signé le 2 juillet 2019.
Ce document rend compte d’une session du conseil d’administration du FMI tenue le 24 juin dernier. Elle avait à l’ordre du jour l’examen des politiques communes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Ces politiques viennent justement en appui aux programmes de réformes des États membres que le FMI demande la poursuite.
À la lecture de ce communiqué, les pays actuellement sous-programme avec le FMI verront probablement la reconduction de ces derniers au-delà de 2019, année de clôture des programmes pour ce qui est du Cameroun, du Gabon et du Tchad par exemple.
Ceci assure le Fonds à l’issue de l’examen, devrait inciter à « la levée d’obstacles au développement, notamment la quête d’une croissance diversifiée et inclusive, la création des espaces budgétaires nécessaires aux dépenses sociales et de développement et l’amélioration de la gouvernance et du climat des affaires ».