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Gabon : Brice Laccruche en «précampagne», selon Luc Bengono
Publié le jeudi 4 juillet 2019  |  Gabon Review
Brice
© Autre presse par DR
Brice Laccruche Alhianga, directeur du cabinet politique et administratif d’Ali Bongo
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Dans un message sur Facebook, le 2 juillet, Luc Bengono Nsi a décrié la tournée de Brice Laccruche Alihanga dans le Haut-Ogooué, le week-end écoulé. Pour le leader du Mouvement de redressement national (Morena), le séjour du directeur du président de la République s’apparente à un début de précampagne en vue de la succession «d’Ali Bongo affecté par les ennuis de santé».

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute pour Luc Bengono Nsi : la récente tournée de Brice Laccruche Alihanga, dans le Haut-Ogooué, le week-end écoulé, marque le début d’une précampagne électorale en vue de la succession d’Ali Bongo à la tête du pays. Tel est en substance le message du leader du Mouvement du redressement national (Morena), dans un post sur sa page Facebook, le 2 juillet.

S’interrogeant sur la réalité de l’exercice de la souveraineté par le peuple gabonais, selon la Constitution, Luc Bengono Nsi en est venu à constater que «les Gabonais sont convaincus qu’Ali Bongo n’est plus en vie, car son directeur de cabinet est déjà entré dans une forme de précampagne qui signifie que son patron n’est plus en vie».

Luc Bengono en veut pour preuve le fait que «la grande loge du Gabon a procédé au remplacement d’Ali Bongo à la tête de la grande loge du Gabon en y mettant Mboumbou Miyakou en lui confiant deux ministères de souveraineté pouvant faire penser qu’il serait mis en orbite pour accéder à la magistrature suprême avec le concours des francs-maçons et de la France, plaçant ainsi le peuple souverain devant le fait accompli».

Pour Luc Bengono Nsi, la même pratique a été opérée par «les forestiers français pour donner le pouvoir à Léon Mba Minko, lors du Coup d’État de 1964. Ensuite par le groupe Foccart en 1967 pour confier le pouvoir à Omar Bongo, puis en 2009 quand Ali Bongo va prendre le pouvoir contre la volonté du peuple gabonais en massacrant les port-gentillais».

Dans ces conditions, relève Luc Bengono Nsi, «il est difficile d’évoquer l’exercice de la souveraineté par le peuple gabonais. Vu qu’à l’élection présidentielle de 1993 les résultats du 1er tour imposaient un second tour entre Bongo et Mba Abessolo, contre cette volonté du peuple gabonais et sa grande déception Omar Bongo est déclaré élu».

«En 2005 Pierre Mamboundou remporte l’élection, mais c’est Omar Bongo qui est déclaré élu par la Cour Constitutionnelle. En 2009, André Mba Obame gagne l’élection, mais Ali est déclaré élu. Puis en 2016, Jean Ping est plébiscité comme candidat unique de l’opposition, mais Ali Bongo est à nouveau proclamé élu toujours par la Cour constitutionnelle du Gabon dirigée par son éternel Président», a rappelé Luc Bengono Nsi. À cette allure, le Gabon «ne serait réellement pas indépendant et serait éternellement otage de la grande mafia internationale et des cercles ésotériques à cause de ses nombreuses et diverses richesses», a conclu l’un des pères fondateurs du Morena.
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