Dans un post facebook publié ce mardi 2 juillet 2019, Luc Bengone Nsi, membre-fondateur et président du Mouvement de redressement national (Morena) affirme que Brice Laccruche Alihanga, directeur de cabinet du président de la République, est en précampagne électorale. Ce qui tend à confirmer, selon lui, qu’Ali Bongo « n’est plus en vie ».
La scène politique gabonaise est en ébullition depuis quelques mois. Pour cause, Ali Bongo Ondimba semble ne pas avoir convaincu ses compatriotes du recouvrement de toutes ses facultés. Pis, certains vont jusqu’à confirmer que le président de la République ne serait plus de ce monde. C’est le cas de Luc Bengone Nsi, membre-fondateur et président du Mouvement de redressement national (Morena). « Tous les Gabonais sont convaincus qu’Ali Bongo n’est plus en vie, car son Directeur de cabinet est déjà entré dans une forme de précampagne qui signifie que son patron n’est plus en vie », a-t-il déclaré sur son compte facebook le 2 juillet 2019.
Dans sa publication, le président du Morena est convaincu que la Grande Loge du Gabon a déjà remplacé Ali Bongo Ondimba à sa tête. « La Grande Loge du Gabon a procédé au remplacement d’Ali Bongo à sa tête en y mettant Monsieur Mboumbou Miyakou fils et en lui confiant deux ministères de souveraineté pouvant faire penser qu’il serait mis en orbite pour accéder à la magistrature suprême avec le concours des Francs-Maçons et de la France, plaçant ainsi le peuple souverain devant le fait accompli », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Brice Alihanga Laccruche aurait reçu mandat du président de la République pour le représenter dans le Haut-Ogooué. Ainsi, depuis la semaine dernière, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba séjourne dans cette partie du pays avec certains membres du gouvernement qui lui « sont proches », notamment Justin Ndoundangoye, Arnaud-Calixte Engandji Alandji, Ernest Mpouho Epigat, comme le rapporte Jeune Afrique.
L’objectif de ce séjour dans cette province est de « calmer la grogne qui monte dans le Haut-Ogooué à la suite des limogeages (…) de certains ministres et directeurs généraux issus de cette province, d’où la famille Bongo est originaire », ajoute l’hebdomadaire.