La reprise est intervenue timidement en milieu de semaine dernière après une grève de six jours entamée le 18 juin. Le personnel a obtenu la satisfaction des revendications d’ordre pécuniaire, à savoir les arriérés de salaires de mai 2018 et le 13e mois de l’année 2018.
Reste l’épineuse question du non versement depuis plus d’un an des cotisations des agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
La reprise du travail à l’ANGTI ne signifie pas la fin de la grève, mais plutôt une suspension du mouvement. Selon nos informations, lors d’une brève assemblée générale la semaine dernière, le personnel avait donné à la direction générale jusqu’au 10 juillet pour lui communiquer des informations satisfaisantes sur sa situation vis-à-vis de la CNSS et de la CNAMGS.
La dette envers ces deux organismes sociaux fait courir aux agents de l’ANGTI le risque de perdre à court terme le bénéfice des allocations familiales et de la prime de rentrée scolaire. A long terme, leur pension retraite est menacée.
En neuf ans d’existence, c’était la première grève enregistrée au sein de cette agence rattachée à la présidence de la République. L’ANGTI rencontre des difficultés financières, au point que les salaires ne sont plus payés à terme échu. Le personnel est en attente du salaire du mois de juin.