Présenté sur les réseaux sociaux comme un des mécontents de l’entourage d’Ali Bongo et du Parti démocratique gabonais (PDG) après son éjection du gouvernement en janvier dernier, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a assuré, dimanche, qu’il n’en est rien. Le député du 1er siège de la Lékoni-Lékori n’envisage pas non plus de prendre la parole comme annoncé ces dernières semaines sur la Toile.
Sa sortie du gouvernement, en janvier dernier, avait été une surprise pour beaucoup qui le pensaient indéboulonnable, notamment à cause de sa proximité avec le président de la République, dont il était un des conseils lors de la présidentielle d’août 2016. Si bien que certains avaient pensé que l’ex-ministre de la Fonction publique se rebellerait, soit en démissionnant du PDG, soit en vidant son sac devant la presse. Cinq mois après son limogeage, il n’en est rien. Et le député du 1er siège de la Lékoni-Lékori n’envisage pas de faire autre chose que de siéger à l’Assemblée nationale.
Dans un post publié, dimanche 30 juin, sur son compte Facebook, Ali Akbar Onanga Y’Obegue dit être la cible «des intrigants aux abois [qui] veulent par tous les moyens et toutes les méthodes, mêmes les pires, [le] faire parler». Or, assure-t-il, «il n’y a aucune occurrence qui nécessite de [sa] part un quelconque propos en relation avec [son] appartenance au PDG». À l’en croire, son éjection plutôt brutale du gouvernement ne l’a donc mis en bisbille ni avec le secrétariat exécutif du parti au pouvoir ni avec les proches collaborateurs d’Ali Bongo à qui l’on prête le pouvoir des nominations depuis le début de ses ennuis de santé.
Affirmant n’avoir jamais envisagé de faire une sortie devant la presse comme cela avait été annoncé sur les réseaux sociaux, en mai dernier, Ali Akbar Onanga Y’Obegue affirme que les auteurs des «canulars» diffusés ces dernières semaines sur la Toile «n’auront que [son] silence qui signifie, entre autres, [son] mépris à l’égard de leur médiocrité et de leur bassesse».