Les travaux d’un atelier de renforcement des capacités destiné non seulement aux agents et officiers de police judiciaire (APJ/OPJ), de la Gendarmerie nationale, mais également aux officiers de police judiciaire à compétences spéciales des Eaux et forêts et de l'Agence nationale des Parcs Nationaux (ANPN), se sont tenus le vendredi 28 et samedi 29 juin dernier à Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (Nord Est), avec pour objectif d’acquérir les rudiments nécessaires sur le carde réglementaire en matière d’exploitation de la faune sauvage.
Les modules de formation portaient, entre autres, sur le cadre réglementaire en matière d'exploitation de la faune sauvage, la loi des parcs nationaux, les modules de procédures pénales, les règles d'éthique et de déontologie.
Il s'agit d’un atelier de formation qui s'inscrit dans la suite logique d'une convention signée par la France et le Gabon, dans le cadre de la reconversion de la dette.
Les formateurs, venus du ministère en charge des Eaux et forêts, de l'ONG Conservation Justice, de l'ANPN, en plus des magistrats en service au tribunal de Première instance de Makokou, ont démontré, chacun dans le domaine qui est le sien, le caractère complémentaire et multidisciplinaire de la lutte contre la criminalité forestière, laquelle touche aussi bien la flore que la faune.
L'ensemble des acteurs de la conservation de l'environnement, conviés à cette formation, se devaient de comprendre le rôle et les missions de chacun dans son domaine de compétences, pour une stratégie plus affinée de la lutte contre l'exploitation sauvage de la faune, au moment où, dans l'Ogooué-Ivindo, le braconnage transfrontalier prend de l'ampleur.