Le nouveau ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Noël Mboumba, a échangé, le 28 juin, avec l’ensemble des parties prenantes du département qu’il dirige. Pour cette prise de contact avec les dirigeants de l’administration, les syndicats et les agents, le locataire de l’Immeuble du pétrole a imprimé la cadence à ses collaborateurs.
Dans le but de créer une atmosphère idéale et prospère à leur épanouissement professionnel, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Noël Mboumba, a rencontré, le 28 juin, les dirigeants de l’administration, les syndicats et les agents de ce département en vue de fixer le cap.
En trois séances de travail distinctes, le membre du gouvernement a tenu un langage de cohésion, de solidarité, de collégialité, de vérité et de confiance envers ses collaborateurs. «J’ai discuté avec les dirigeants du ministère (Les Secrétaires généraux, les directeurs généraux, les chefs de service), mais aussi avec les partenaires sociaux, les responsables des syndicats du ministère des Hydrocarbures et l’ensemble personnel du ministère», a souligné Noël Mboumba.
«L’objectif de cet échange était de pouvoir fixer le cap, donner le “la”, par rapport aux instructions que j’ai reçues des hautes autorités en rapport à la direction du ministère dont j’ai la charge, qui est un ministère important pour le développement de notre pays. Un ministère au centre de notre économie, dans ce sens que c’est le pétrole qui contribue aujourd’hui, toujours, de manière significative aux recettes de l’État», a-t-il expliqué.
Le principal message, a-t-il précisé, est d’encourager les collaborateurs, les pousser dans une certaine dynamique pour que le travail se fasse dans l’efficacité. «C’est le respect des collaborateurs, de la hiérarchie, d’échanger de manière constructive et participative avec l’ensemble des responsables et des partenaires sociaux pour un meilleur fonctionnement et efficacité du ministère», a-t-il prononcé.
Pour l’heure, les priorités sont de faire en sorte que le rendement de ce ministère participe à l’augmentation de la production de l’État. Ceci, a-t-il assuré, parce qu’il y a un impact direct sur les recettes budgétaires. Le ministre entend également intensifier la formation des Gabonais pour avoir des compétences de haut vol au sein de ce département technique.
Quant au président du Syndicat du pétrole, des équipements et des ressources hydrauliques, Noël Ruffin Ndoye, il estime que la rencontre était satisfaisante. «Nous nous sommes accordés sur certains points qui vont faire en sorte que d’ici là, nous pourrons travailler en toute quiétude. Ces points reposent sur la vérité, la sincérité, le dialogue et ensuite avoir des objectifs communs en ce qui concerne le traitement des dossiers qui sont en instance. Parce que généralement, c’est l’information qui fait défaut», a-t-il noté, espérant que désormais, les syndicats, le ministre et l’ensemble des techniciens parlent de la même voix. «Qu’on ait la même information au même moment pour qu’il n’y ait pas de faille», a-t-il souhaité.