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Fake news : Comment les détracteurs de Laure Bigourd, la nouvelle DG de Gabon 24, tentent de tirer profit de deux faits d’actualité pour ternir son image et entraver son plan de restructuration
Publié le dimanche 30 juin 2019  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par dr
Fake news : Comment les détracteurs de Laure Bigourd, la nouvelle DG de Gabon 24, tentent de tirer profit de deux faits d’actualité pour ternir son image et entraver son plan de restructuration
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Nommée à la tête de la chaîne de télévision gabonaise en février dernier, Laure Bigourd, professionnelle reconnue du secteur de l’audiovisuel, fait actuellement l’objet d’une cabale de la part de ceux qui s’opposent au changement.

Engagée dans un vaste plan de restructuration de Gabon 24, la chaîne gabonaise d’information continue, c’est peut dire que Laure Bigourd a maille à partir avec ceux qui s’opposent à sa restructuration. Une entreprise rendue pourtant nécessaire en raison de la faiblesse éditoriale de ce média et de la fragilité de son modèle économique.

« C’est ainsi dans toutes les organisations. Au nom des droits acquis, certains s’opposent au changement, quand bien même la branche sur laquelle ils sont assis menace de s’effondrer et eux avec », déplore un journaliste au sein de la rédaction.

Depuis sa nomination, les contempteurs de Laure Bigourd n’ont pas tari d’efforts pour tenter de ternir son image, la présentant régulièrement au détour d’articles de presse résolument alarmistes (et plus ou moins téléguidés…) comme « autoritaire » et menaçant de mettre « à feu et à sang la rédaction » de ce média, créé en 2016.

Cette semaine, cette cabale a connu un nouvel élan. Les adversaires de la directrice générale ont mis à profit deux événements, dont l’un dramatique, dans l’actualité pour poursuivre leur entreprise. Le premier est le départ d’Ismaël Obiang Nzé, l’un des journalistes vedettes de la chaîne (lire notre article). Le second est la mort des suites d’une maladie fulgurante de notre consœur Svetlana Gladwys Maganga (lire notre article).

Dans le premier cas, des médias peu scrupuleux ont présenté la démission du journaliste comme la conséquence d’une violation de son contrat de travail. Or, vérifications faites, ce dernier n’a jamais été licencié. Il a quitté volontairement la chaîne au motif, a-t-il évoqué, que sa femme serait malade. Apparemment, Ismaël Obiang Nzé aurait d’autres projets avec des médias internationaux.

Le second cas est, lui, plus dramatique et frise l’irrespect. Certaines publications sur internet n’ont pas hésité à affirmer que la maladie qui a emportée Svetlana Gladwys Maganga était due à une prétendue exigence de la part de la chaîne que celle-ci ne tombe plus malade sous peine de ne plus lui verser de salaires et de rompre son contrat de travail. Ici aussi, après vérifications, il s’agit d’une explication purement fantaisiste. « C’est odieux et indécent », s’étrangle une responsable du service juridique de la chaîne.

Vaste plan de restructuration

Çà n’est sans doute pas un hasard si ces deux informations sont reprises, à quelques heures d’intervalle, avec un traitement aussi peu déontologique. « Il y a clairement une volonté d’entraver l’action de la directrice générale », explique une proche de Laure Bigourd. « Elle veut changer les choses, faire en sorte de redresser la chaîne, et cela, ça ne plait pas à une petite minorité de l’équipe qui n’a manifestement pas la volonté de travailler », poursuit-elle, confessant que depuis la nomination de la nouvelle DG, « il y a un vrai dynamisme. Je peux dire que l’équipe s’est remise au travail. C’est d’autant plus motivant qu’il y a une vraie direction. »

Nommée à la tête de Gabon 24 lors du conseil des ministres du 26 février dernier, Laure Bigourd, réputée pour son expérience des médias audiovisuels (lire notre article), entend redresser la chaîne en refondant complètement sa ligne éditoriale, en rationalisant et professionnalisant son effectif et en dotant ce média d’un modèle économique viable, reposant à terme très essentiellement sur des ressources propres (publicité, sponsoring…) et non, comme c’est le cas aujourd’hui, sur une subvention publique. D’où la nécessité pour Gabon 24 de se montrer désormais compétitif en fournissant aux téléspectateurs une offre attractive et de qualité.
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