Le bilan de la première journée de l’opération coup de poing lancée contre les huiles moteur et lubrifiants montre à quel point les propriétaires de véhicules, faute d’informations adéquates, exposent à des risques de détérioration leurs moyens roulants acquis au prix de nombreux sacrifices. Ainsi, la première journée conduite lundi dernier, vient de livrer un premier verdict provisoire qui montre l’ampleur de la pagaille commerciale.
Sur les 69 commerces visités au hasard par les équipes de la direction générale des hydrocarbures, la direction générale des laboratoires du ministère du Pétrole, avec l’appui technique et opérationnel de la direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes (DGCCRF), les saisies globales ont donné les résultats suivants : 2 498 litres d’huile moteurs essence et diesel, 108 litres d'huile de frein, 22 litres d’huile de transmission, 26 kilogrammes de graisse.
Lesquels produits ont été retirés du marché pour sécuriser le consommateur et donner l’information aux commerçants insouciants des investissements en automobiles des clients, de se conformer à la loi en important et vendant des produits aux standards internationaux.
Mais l’administration a la tête sur les épaules. Elle soupçonne qu’à mesure que les brigades conjointes avançaient dans les contrôles des officines, de nombreux vendeurs ont dû dissimuler leurs stocks car, alertés au téléphone, ils ont vite fermé boutique. Cela a été le cas à Cosmopark.