Intéressé par le projet de construction du port en eau profonde de Port-Gentil, China Harbour Engineering Company (CHEC) est en discussions avec le gouvernement gabonais. Le patron de la société chinoise a été reçu, le 28 juin à Libreville, par le ministre de la Promotion des investissements.
Le Gabon est en quête d’un profil à même de réaliser le port en eau profonde de Port-Gentil, sous la forme d’un Partenariat public privé (PPP). Intéressé par le projet, le patron de China Harbour Engineering Company (CHEC), au Gabon, a rencontré le ministre de la Promotion des investissements, le 28 juin à Libreville.
«En termes d’investissements directs étrangers, la Chine occupe une place de plus en plus importante. Les entreprises chinoises ont réalisé de grandes infrastructures au Gabon et nous accompagnent dans le financement», a déclaré le ministre de la Promotion des investissements. «Je pense que c’est un partenariat qu’il faudrait développer. C’est ce que nous sommes en train de faire», a affirmé Jean-Fidèle Otandault.
CHEC est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans la construction d’infrastructures marines, le dragage et la remise en état, la construction de routes et ponts, de voies ferrées, d’aéroports et d’installations. Bien connu au Gabon, l’entreprise s’est également faite un nom à travers l’Afrique.
Forte de son expérience, CHEC souhaite décrocher le marché de construction de l’infrastructure portuaire. Un projet pourvoyeur d’emplois (20 000 directs et indirects) et dont la réalisation tient à cœur le gouvernement. «Cette infrastructure fait partie intégrante, parmi tant d’autres, du plan de développement de la capitale économique du pays. Nous discutons avec cette entreprise et essayons de voir quel est le modèle économique adopté», a indiqué le ministre de la Promotion des investissements.
«Car nous ne voulons plus de financement direct. Nous négocions sur la perspective d’un partenariat public-privé pour la construction de ce port en eaux profondes, attendu par le Gabon et l’ensemble de la sous-région», a conclu Jean Fidèle Otandault. Selon ce modèle, CHEC se verrait offrir la concession du port, après sa construction, sur période de 12-13 ans. La réponse de l’entreprise chinoise est attendue dans deux semaines.