Face au climat délétère qui règne depuis la décision prise par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de revenir au paiement trimestriel des pensions, le directeur général de cet organisme Nicole Assélé, injustement accusé d’être à l’origine de la dégradation des conditions des retraités, ne manque pas de soutien. Le dernier en date est celui du député et ancien membre du gouvernement Mathias Otounga Ossibadjouo qui a tenu à apporter son soutien à cette dernière qui selon lui dispose des compétences nécessaires pour relever cet organisme.
C’est par le biais d’une publication sur son compte Facebook, que le député du 1er siège de la Sébé-Brikolo a tenu à s’exprimer sur les tensions observées depuis plusieurs semaines entre les retraités et la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale. Ainsi, il a pris le partie du directeur général de cette entité qui selon lui assure parfaitement sa mission.
Pour l’ancien ministre des Sports, il est nécessaire de soutenir les efforts consentis par la CNSS en ce qui concerne la pérennisation du paiement des pensions retraites. « Si Nicole Assélé n’est pas soutenue, je prédis des jours sombres pour la CNSS dont les réserves financières ont été asséchées », a martelé Mathias Otounga Ossibadjouo.
« Nicole Assélé n’a que la malchance de se trouver à la tête de la CNSS au mauvais moment. Mais si d’aventure elle renonce à redresser la CNSS, ce sera le naufrage pour les retraités », affirme cet habitué de la gestion de la chose publique. Il faut souligner que la pomme de la discorde résulte de la décision de la caisse de revenir au paiement trimestriel des pensions alors que son prédécesseur avait, en violation de l’article 100 du Code de sécurité sociale décidé d’assurer ce versement mensuellement.
Alors que le ministère de la Prévoyance sociale semble peu enclin à porter cette question épineuse sur la place publique pour faire la lumière sur la décision prise en 2014 et qui a des conséquences fâcheuses aujourd’hui, le député dans ses échanges avec les internautes s’interroge sur la responsabilité de chacun. « Les établissements publics ferment l’un après l’autre, quand ils ne sont pas à la peine. Que faisaient les conseils d’administration qui sont censés surveiller les activités et tirer la sonnette d’alarme? » a-t-il relevé.