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Gabon : Quand le pouvoir a quelque chose de nouveau à vendre
Publié le vendredi 28 juin 2019  |  InfosGabon
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : Quand le pouvoir a quelque chose de nouveau à vendre
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Libreville– Depuis la mise à l’écart des hauts cadres de l’administration, nuisibles à la bonne marche des activités principales de l’Etat, il est loisible d’expliquer la tentation du repli et d’autres mauvaises interprétations des faits.

Alors que les traces incandescentes du kevazingogate sont encore vivaces dans les mémoires des Gabonais, certains se demandent si le pouvoir est suffisamment dans sa capacité de tout régenter.

A commencer par les supputations de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV) à qui on prêtait les velléités de participer au scrutin d’octobre dernier, tandis que l’accord a montré que ces jeunes n’allaient pas faire ombrage au Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir).

Ensuite, considérée comme une marchandise politique lors des législatives, l’AJEV est dans sa première phase d’émancipation des jeunes. L’accord avec le PDG se fait à l’initiative de celui qui a vu en cette jeunesse un bras sur lequel s’appuyer : Brice Laccruche Alihanga (BLA) qui a su leur donner lettres de noblesse et visage responsable.

De même que cette machine obéit à la nouvelle donne de l’accélération des réformes, elle a frayé son chemin pour effrayer les dinosaures qui voient la menace partout, et c’est du bon côté que cela devient attractif. Oyem, Bitam, Franceville et d’autres sièges ont subi la loi des jeunes, respectant l’avertissement de BLA : “Seul le PDG est habilité à le faire”.

Bien sûr. Le pouvoir a quelque chose de nouveau à vendre dans la mesure où l’on retrouve cette innovation avec Tony Ondo Mba, Renaud Allogho, Justin Ndoundangoye pour redynamiser la sphère politique et imprimer les ambitions du président de la République, qui, contre vents et marées tient la barre du navire avec les exigences dont l’évaluation devient le baromètre de son action.

Enfin, les grands équilibres sont ipso facto redessinés et contrariés. C’est l’hypothèse, hélas, que l’insertion des nouvelles compétences répond à la stratégie mise en place sur les réformes et les résultats attendus. C’est ce qui est payant qui intéresse les gouvernants et non ce qui est aléatoire.

FIN/INFOSGABON/EM/2019
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