Libreville – Le ministre de tutelle a donné de nouvelles orientations au cours d’un tour du propriétaire effectué lundi à l’Agence nationale de la promotion des investissements en vue de redynamiser le secteur.
A l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) les choses devraient changer dans le bon sens. Car, l’Etat attend beaucoup de cette structure présentée comme son bras séculier, comme son nom l’indique, en matière d’investissements.
Telle est la quintessence du message délivré lundi dernier par le ministre de la Promotion des investissements au cours de la visite de prise de contact effectuée. Jean-Fidèle Otandault est allé donner les nouvelles orientations et présenter les attentes du gouvernement en la matière.
«Notre objectif est clair. Nous avons reçu une lettre de mission du Premier ministre qui souhaiterait que nous augmentions les investissements directs étrangers. À l’heure actuelle, ceux-ci sont évalués, en stock, à peu près à 9,7 milliards de dollars. Notre objectif est de les augmenter, allez chercher des points de croissance. À travers le monde, il a été prouvé que vous avez la croissance grâce aux Partenariats publics privés et les investissements directs étrangers. C’est la mission qui a été assignée au ministère dont je suis le responsable aujourd’hui», a souligné l’illustre visiteur.
Un message bien accueilli du côté de l’Agence nationale de la promotion des investissements où l’on assure avoir pris des dispositions dans ce sens.
«Des secteurs stratégiques ont déjà été identifiés et sous les orientations du ministre, nous allons lancer la machine. Il existe déjà des dispositifs allant dans ce sens, notamment le Haut conseil pour l’investissement. Et le ministre l’a très bien précisé, il s’agit de donner plus d’énergie à cette plateforme d’échanges et de dialogue public-privé, rassurer les investisseurs, car c’est eux qui prennent les risques. Il est important que notre administration redouble d’efforts pour faciliter davantage l’entrée des investisseurs et la mise en place de leurs opérations», a affirmé Gabriel Ntougou, directeur général de l’ANPI.