Société
Cri de détresse des coopérateurs agricoles du Woleu-Ntem
Publié le jeudi 27 juin 2019 | Agence Gabonaise de Presse
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Les responsables des coopératives agricoles, regroupés au sein de la Fédération des sociétés et coopératives agricoles du Woleu-Ntem (FESCA Woleu-Ntem), ont lancé ce mercredi 26 juin à Oyem, le chef-lieu provincial, un cri de détresse à l’endroit de l’Etat, en vue de leur octroyer des financements directs pouvant leur permettre de développer leurs activités.
Dans une conférence de presse donnée au siège de la FESCA, les responsables des coopératives agricoles ont notamment évoqué les rapports d’ordres administratif et technique avec la Société gabonaise de transformation agricole (Sotrader) et les difficultés auxquelles ces coopératives agricoles sont confrontées.
Dans son mot préliminaire, le président de la FESCA, Jean Ze Allogho, a retracé le projet de lancement des coopératives agricoles, en rappelant que la Sotrader est notamment chargée par le gouvernement gabonais, de la mise en œuvre du Programme «Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (GRAINE)», lancé le 22 décembre 2014, en vue d’encourager l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles.
Sa mission consiste à développer, promouvoir et mettre en œuvre «Graine» dans le cadre des phases de plantations diverses, à travers un tissu de coopératives agricoles. Mais en raison des difficultés rencontrées dans leur fonctionnement, les contraintes budgétaires du pays aidant, les activités de ces coopératives périclitent ; à telle enseigne que sur 116 coopératives créées au départ en 2014, il n’en reste que 35 en activité, a déploré M. Ze Allogho.
Les coopérateurs ont reconnu que le Projet «Graine», dont ils sont l’émanation, a respecté ses engagements, qui tournent notamment autour du soutien technique et matériel des coopératives, d’où leur cri de détresse. Aussi, ont-ils ardemment souhaité la mise en place urgente et effective d’un nouveau mécanisme de financements directs de l’Etat ; mécanisme pouvant leur permettre un accès facile à cette manne, en lieu et place des prêts bancaires actuels, difficiles à obtenir.
Selon les orateurs, les principales difficultés auxquelles les coopératives agricoles sont confrontées sont notamment le vieillissement des populations et l’insuffisance de main d’œuvre. Donc, le nouveau mécanise de financements portant financements directs pourrait leur permettre de recruter une main d’œuvre suffisante et qualifiée, en vue de mener à bien leurs activités et développer les plantations.
Mais au-delà de la question du financement direct de l’Etat, les coopératives sollicitent un réel accompagnement de l’Etat incluant le matériel technique et végétal performant, le suivi et l’encadrement des agriculteurs, ainsi que l’organisation, la formation et la professionnalisation de ces derniers.
JRBM
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