Alors que le doute existait déjà dans la tête de certains, du fait des nouveaux tarifs de transport imposés par une frange de syndicalistes, le ministère des Transports a recadré les choses, le lundi 24 juin, en prononçant la nullité de ces nouveaux prix, et en indiquant que des changements dans ce secteur sont du seul ressort des pouvoirs publics.
Depuis le lundi 24 juin, le prix du transport pose problème au Gabon, avec une frange de syndicalistes qui a augmenté les coûts du taxi, en réponse à l’augmentation du coût du carburant à la pompe.
Un communiqué du ministère des Transports, rendu public au cours de la même soirée, est venu remettre les choses dans leur contexte, en expliquant que «la fixation des prix dans ce secteur est régie par des dispositions légales et réglementaires contrôlées par les seuls pouvoirs publics». Mieux, les tarifs applicables depuis toujours «restent inchangés».
Si cette communication a le mérite d’être claire, elle arrive un peu tard, selon certains observateurs. En ce sens que la tutelle aurait dû la tenir avant la mise à exécution de cette menace par les transporteurs terrestres. Pour ne pas semer de doutes dans les têtes des populations.
Quoi qu’il en soit, le recadrage est désormais fait, et les uns et les autres ont le devoir de s’y conformer. Force devant toujours rester à la loi. La force. C’est d’ailleurs une voie que les pouvoirs publics ne devraient pas complètement exclure, au regard de l’entêtement de certains transporteurs à poursuivre leur surfacturation ce mardi 25 juin 2019.
Il faut par ailleurs dire qu’au sein du secteur Transport, plusieurs autres regroupements sont en désaccord avec cette hausse des prix. C’est le cas du très connu Syndicat des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) de Jean-Robert Menié, qui a rappelé lundi, qu’il ne saurait être question pour eux d’asphyxier les populations à travers leur activité. Non sans indiquer que l’appel du vendredi 21 juin dernier est à l’actif de «pseudo-syndicalistes en quête de popularité».