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Gabon : La promotion et la protection des femmes restent une priorité
Publié le mardi 25 juin 2019  |  InfosGabon
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© Autre presse par DR
Nouveaux gouverneurs : Ali Bongo joue la carte de la confiance
Photo : Rigobert Ikambouayat Ndeka : Gouverneur de la province de l’Estuaire
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Libreville – Le ministre gabonais de la Communication, Rigobert Ikambouayat Ndeka lève la polémique née de la non-dénomination d’un ministère spécifique dédié à la gent féminine.

Au lendemain du remaniement ministériel du 10 juin dernier, l’absence d’un ministère spécifique dédié aux questions des femmes a provoqué un tollé général dans les milieux féministes. Notamment au sein du Réseau panafricain des femmes pour la paix et le développement durable qui est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il a tôt fait de qualifier de «machisme d’Etat», d’«oubli, d’une volonté de marginaliser ou d’infantiliser les femmes». «Pour moi c’est la preuve d’un machisme d’Etat. (Silence, ndlr). Un machisme d’Etat», a lancé Honorine Ngou, universitaire et écrivaine gabonaise.

Face à cette polémique, le gouvernement a tenu à restituer les choses dans leur contexte. Dans un entretien accordé à gabonactu, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rigobert Ikambouayat Ndeka apporte quelques clarifications aux plaintes de ce mouvement.

«Les politiques publiques relatives à la promotion et la protection des femmes dans notre pays restent une priorité publique. La dénomination ministère de la Femme ou de la Famille n’existe certes plus, mais il faut noter que les politiques relatives à la femme sont désormais gérées par le ministère de l’Economie et des Finances chargé des Solidarités nationales», a souligné Rigobert Ikambouayat Ndeka.

D’après lui, le président de la République, Ali Bongo Ondimba n’a pas abandonné la décennie de la femme lancée en 2015. «La suppression du ministère dédié à la femme fait suite à la réduction de l’équipe gouvernementale à cause de la crise économique et aux pressions des bailleurs de fonds», a-t-il ajouté.

En procédant au dernier remaniement ministériel, le président de la République a réduit la taille de son équipe qui est passée de 38 à 29 membres. Pour les féministes, cette revendication ne signifie pas pour autant un bras de fer avec l’Etat.

«Nous ne nous mettons pas en rébellion contre l’Etat. Nous sommes dans le plaidoyer et espérons qu’ils vont comprendre qu’il y a une erreur qu’il faut vite corriger», tient à préciser Victoire Lasseni Duboze, présidente de ce mouvement et ancienne ministre de la Famille sous feu Omar Bongo Ondimba.

FIN/INFOSGABON/SM/2019
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