Libreville – Dans un entretien dès ce lundi dans les colonnes de Jeune Afrique, le Premier ministre, chef du gouvernement réitère la volonté de son équipe à venir à bout de ce fléau.
Depuis l’éclatement de l’affaire de la disparition mystérieuse de 353 containers au port d’Owendo contenant du Kevazingo en avril dernier, le gouvernement gabonais est dents et griffes dehors.
Désormais, la lutte contre la corruption dans le pays semble le nouveau cheval de bataille des autorités. Chacun semble avoir pris conscience le mal que ce fléau a fait au Gabon et prend aujourd’hui le problème à bras le corps.
Dans un entretien à Jeune Afrique, le Premier ministre, chef du gouvernement réaffirme sa volonté à combattre ce mal qui a fait son lit au Gabon depuis des décennies.
«Le gouvernement sanctionnera sans états d’âme ceux qui s’écarteront des principes de bonne gouvernance», tient à rappeler Julien Nkoghe Bekalé.
L’invité de Jeune Afrique tient à relever que dans le secteur forestier où le pot aux roses a été mis à nu, la réglementation est bafouée. «Certains opérateurs enfreignent les lois et les règlements en vigueur, parfois même avec la complicité d’agents de l’Etat», a-t-il déploré.
«S’agissant du kevazingo, le gouvernement le considère comme un trésor national dont l’exploitation et l’exportation doivent être soumises à des conditions strictes», tient à rappeler Julien Nkoghe Bekalé.
Selon lui, la corruption « est un mal qui nuit gravement au développement de nos pays. C’est pour cela que le président a décidé de créer un ministère consacré à la promotion de la bonne gouvernance et à la lutte contre ce fléau. Ce portefeuille a été confié à un homme de loi, un avocat reconnu pour son intégrité (Francis Nkéa Ndzigue)».