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La presse gabonaise lue par l’Agitateur : Le nouveau gouvernement et la fin des accords d’Angondje
Publié le dimanche 23 juin 2019  |  Gaboneco
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© aLibreville.com par dr
Le président Ali Bongo a renouvelé sa confiance au premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé
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Nommé le 10 juin dernier, le deuxième gouvernement de Julien Nkoghe Bekalé compte 29 membres contre 36 pour l’ancienne équipe. La formation de cette nouvelle équipe est intervenue deux jours seulement après le discours à la nation d’Ali Bongo Ondimba, qui, à l’occasion du 10e anniversaire de la mort de son père, Omar Bongo Ondimba, a indiqué qu’il allait en finir avec la corruption, la gabegie financière et la négligence qui gangrènent son pouvoir. Dans la presse locale, le scepticisme demeure toujours à la Une.

« Cette nouvelle équipe gouvernementale formée le 10 juin dernier serait chargée de lutter contre les maux qui minent la société gabonaise », pointe La Concorde, très critique sur la sincérité même de ce gouvernement, le deuxième en à peine 6 mois. En effet, poursuit l’hebdomadaire, « le scepticisme a beaucoup évolué dans l’opinion nationale. Car », explique-t-il, « à chaque sortie du président de la république, des mesures pour le mieux-être des Gabonais sont toujours annoncées. Hélas », soupire La Concorde, « les lendemains ne sont guère enchanteurs, en tout cas, pas comme l’espéraient les Gabonais. De sorte qu’il est difficile d’affirmer si cette nouvelle adresse a des chances d’être comprise par la population gabonaise. Mieux, beaucoup sont ceux qui qualifient les promesses présidentielles de provocations ou de la pure complaisance ».

Les accords du bord de mer à l’eau

C’est le titre à la Une du journal Le Temps pour qui, la convocation du dialogue politique par Ali Bongo au lendemain de sa victoire largement contestée en 2016, n’était rien d’autre qu’un moyen pour ce dernier de faire taire la communauté internationale, et particulièrement la mission d’observation de l’Union européenne qui, dans son rapport, avait émis de sérieux doutes sur sa réélection. « Près de trois ans après », constate Le Temps, « les principales figures des dialogueurs issus de l’opposition viennent de se voir remercier, l’eau sale et le bébé. Balancés par-dessus bord en pleine mer. Plus personne au gouvernement. En fait », poursuit l’hebdomadaire, « l’heure de bataille des clans a sonné dans les hautes sphères de l’Etat-Bongo. Pour la succession. Et c’est le cercle très fermé d’ABO qui bat la mesure des vagues qui font et défont les alliances. Manifestement, les Accords d’Angondje ont pris l’eau du bord de mer ».

Le Mbandja pour sa part, titre sur « La fin de l’union sacrée autour de Boa », c’est-à-dire Ali Bongo Ondimba. En affichant sur toute la largeur de sa Une, les photos de trois des anciens ministres originaires de la province du Haut-Ogooué, l’hebdomadaire affirme que le Haut-Ogooué, a longtemps été considéré comme une variable d’ajustement électoral pour la victoire contestée des Bongo. Le Mbandja rapporte que ces anciens ministres écartés seraient en train de bouder en sourdine leur mise à l’écart. Et qu’ils promettent de faire perdre le PDG dans leurs localités, lors des prochaines échéances électorales, présidentielle surtout. Décidément, « le fusil » est en train de « changer d’épaule », conclut Le Mbandja.
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