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Lutte contre la corruption : Le Gabon souhaite faire la lumière sur 22 cas litigieux
Publié le dimanche 23 juin 2019  |  LaLibreville.com
Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo, Président du Gabon
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Dans la foulée du scandale des conteneurs disparus de kevazingo qui a coûté leur poste au vice-président et au ministre des Forêts et de la nomination d’un ministre de plein exercice chargé de la lutte anti-corruption, la présidence gabonaise entend faire le clair sur 22 affaires dans lesquelles elle soupçonne de possibles pratiques de corruption. C’est le cas notamment de Clean Africa.

Clean Africa et son sous-traitant Averda (chargé de la collecte et du traitement des déchets à Libreville) est dans le collimateur des autorités. Pas simplement en raison, comme ce fut le cas en 2018 pour Veolia, de la mauvaise qualité de service. Son contrat devrait d’ailleurs être arrêté à la fin du mois (lire notre article). Il y a peut-être plus grave.

Plusieurs membres de l’ancien entourage présidentiel devront s’expliquer sur l’origine des fonds qui ont permis à certains d’entre eux d’acquérir, à titre personnel et au total, 30 % du capital de Clean Africa, a indiqué cette semaine notre confrère Jeune Afrique. Une information corroborée par les informations recueillies par La Libreville.

Créée en 2013 pour remplacer la Société de valorisation des ordures ménagères (SOVOG), CleanAfrica était au départ un établissement d’économie mixte avant de se transformer en établissement public. La manière dont les actionnaires privés d’alors ont cédé leurs parts à l’Etat pourrait faire prochainement l’objet d’une enquête. Certains soupçonnent en effet des détournements de fonds publics.

Après les abus constatés à l’occasion de son premier mandat, Ali Bongo a décidé de lutter plus vigoureusement contre la corruption. Il a remplacé son entourage il y a deux ans ; tirant les conséquences du Kevazingogate, il a révoqué 13 hauts fonctionnaires, ainsi que le vice-président et le ministre des Forêts et fait nommer le 13 juin dernier un ministre de plein porte-feuille chargé de lutter contre la corruption, Francis Nkéa Ndzigue. Quant à l’opération Mamba (version gabonaise de main propre), elle pourrait être relancée prochainement sous une forme différente.
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