La centrale syndicale, Dynamique unitaire (DU), a tenu assemblée générale le vendredi 21 juin 2019, au terrain de basketball d’Awendjé, dans le 4ème arrondissement de Libreville, pour évoquer à nouveau les questions ayant trait à la condition des travailleurs et des personnes retraitées.
Au cours de cette assemblée générale, coordonnée par Jean Rémy Yama, président de Dynamique Unitaire, de nombreux représentants des collectifs des travailleurs, lésés par les décisions gouvernementales, considérées comme iniques, à savoir, l’Ecole nationale d'arts et manufactures (ENAM), les chômeurs, les personnels du Centre national des œuvres universitaires d’Owendo et les retraités, ont grossi les rangs de Dynamique unitaire pour débattre des difficultés rencontrées par plusieurs d’entre eux au quotidien.
Le rassemblement, traditionnel devenu, visait à mettre davantage en évidence, les maux auxquels font face les travailleurs au Gabon, et d'attirer notamment l'attention des gouvernants.
Dans son intervention, Jean Rémy Yama, a fait étalage des problèmes auxquels ils sont confrontés dont le non-paiement des salaires et des bons de caisse. Il a lancé à nouveau un appel à tous les travailleurs gabonais, de se battre pour un meilleur avenir.
Pour sa part, le secrétaire générale de DU, Louis Mombo a fait savoir qu'il y a une forme de paralysie de la société gabonaise. «Le Gabon est paralysé depuis le mois d’octobre par les actions des membres du gouvernement». a-t-il dit.
Pour plusieurs de ces travailleurs, le gouvernement ne répond pas à leurs attentes. «Les formations délivrées ne cadrent pas avec l’offre de travail sur le marché», a dit le représentant des chômeurs Nguéma Ella.
Le président de Dynamique Unitaire, Jean Rémy Yama, a exhorté les travailleurs à se tenir la main, en soutien aux retraités, qui sont des personnes âgées, lesquelles méritent d'être respectées.
Il a par ailleurs annoncé que le lundi 24 juin prochain, une délégation se rendra à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), en soutien aux retraités, qui observent un mouvement d’humeur pour revendiquer la mensualisation de leurs pensions. «C’est triste d’avoir soutenu le Gabon et être obligé, à leurs âges de recevoir des bombes lacrymogènes, d'être dans la rue, pour demander de quoi manger», a regretté Jean Rémy Yama.