Le ministre de l'Economie, des Finances, du Budget et de la Solidarité nationale, Roger Owono Mba, a présidé le vendredi 21 juin 2019, une rencontre d'évaluation avec les responsables des différentes centrales syndicales. Les défis, la nouvelle configuration du ministère et les attentes des partenaires sociaux ont été évoqués.
Sur l'invitation du ministre de l'Economie, des Finances, du Budget et de la Solidarité nationale, Roger Owono Mba, une vingtaine de syndicats ont répondu à cet appel.
Pour le ministre Roger Owono Mba, il s'agit d'une prise de contact, et la concrétisation d’un engagement pris lors de sa passation de charges. «Nous sommes ouverts au dialogue et les partenaires sociaux sont importants dans la cohésion sociale et la paix», a-t-il dit.
Ajoutant que «notre démarche cadre avec la volonté de travailler dans un environnement épanouissant. Nous allons avancer étape par étape, en toute responsabilité, en tenant compte du contexte qui est le nôtre».
Les différents syndicats ont présenté au membre du gouvernement les problématiques qui minent leurs administrations, pour éclaircir les horizons et donner une lecture plus claire au nouveau ministre. A ce propos, le constat est le même partout, selon les spécificités liées à chaque corps de métier.
Pour Pierre Mintsa, secrétaire général du Syndicat des agents des affaires sociales, la démarche de la tutelle est salutaire. Il a présenté au ministre les défaillances du système, avec des inégalités au niveau structurel.
Il a dit être convaincu de ce que la nouvelle équipe œuvrera pour la régularisation des problèmes du secteur. «Le ministre Owono Mba est l'homme qu'il faut à la place qu'il faut», a-t-il lancé.
Le secrétaire général du Syndicat national des agents du Trésor, David Mouguengui, n’est pas resté en marge des interventions. Pour lui, «il faut aujourd'hui un syndicalisme responsable et objectif, loin de l'instrumentalisation et de la corruption. Il faut se regrouper pour être plus dynamique et fort dans le combat commun, celui d'aspirer à des meilleures conditions de vie et de travail», a-t-il indiqué.