Tout comme à l’ouverture, le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a présidé, hier, la cérémonie de clôture de la réunion du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle (Copil Ri) de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Avec, en toile de fond, l’adoption, par l’ensemble des chefs de délégations des États membres présents dans la capitale gabonaise, du projet de texte révisant le Traité instituant la CEEAC.
Ce qui constitue, de l’avis du chef de la diplomatie gabonaise, "un acte de portée historique indéniable". Tant ce "texte fondateur", selon lui, matérialise la volonté de réforme en profondeur de la CEEAC telle qu’exprimée par les chefs d’État et de gouvernement, lors du 16e Sommet ordinaire de la CEEAC, tenu le 25 mai 2015, à N’Djamena, au Tchad. D’autant plus que cette ambition des leaders de la sous-région vise à améliorer l’efficacité et l’efficience de cette organisation sous-régionale, jusque-là jugée peu performante par la plupart des experts. Vu que, selon eux, plus de trente ans après sa création, le 18 avril 1983, à Libreville, le bilan de cette organisation est plus que négatif.