Le 20 juin à Port-Gentil, les organisateurs du “Mandji Battle Danse” ont fixé le cadre de la deuxième édition de ce concours de danse. Prévu du 22 juin au 10 août, dans la capitale économique, l’événement est très attendu par de nombreux danseurs désirant remporter le prix de la compétition qui s’élève à 1.500.000 francs CFA.
Les adeptes de la danse urbaine basés à Port-Gentil, bougeront dès ce 22 juin au rythme du “Mandji Battle Dance”. L’annonce a été faite par la coordinatrice du projet au cours d’une conférence de presse le 20 juin à Port-Gentil. «Je réitère aujourd’hui que le label Anouva production organise la deuxième édition du Mandji Battle Danse. Cette compétition aura bel et bien lieu à compter de ce 22 juin jusqu’au 10 Août 2019, jour de la finale», a déclaré Isabelle Ekang Minko.
Estimant que «les jeunes sont au cœur du développement», elle a indiqué que pour cette deuxième édition, le concours vise à occuper la jeunesse pendant la période des vacances avec des communications sur les dangers de la délinquance juvénile, renforcer les liens d’amitié, cultiver le vivre-ensemble et revaloriser la danse urbaine gabonaise. Ceci, d’autant plus que l’initiatrice du projet, Carmen Ndaot, veut faire de cette plateforme soutenu par Canal+ un lieu d’échanges et d’opportunités pour les jeunes. «Derrière la danse, se cachent certaines valeurs autour desquelles Canal+ se retrouve, telles que la rigueur, le travail collectif et la discipline», a apprécié Frantz, représentant du groupe Canal+, sponsor de l’événement.
Si lors de la première édition l’année dernière, quatorze groupes se sont succédés sur la scène en rassemblant près de deux mille personnes le jour de la finale avec à la clé, une cagnotte d’un million de franc CFA pour le vainqueur, cette année les organisateurs s’attendent à bien plus pour une cagnotte d’un million cinq cent mille francs CFA. Dans cette optique, les vainqueurs de la première édition ont appelé les participants à ce concours au travail et à la rigueur. «Si nous avons été vainqueurs, c’est parce que nous avons travaillé dur. Seul le travail paye. Pour le prix remporté l’année dernière nous avons investi sur deux choses : nos passeports car nous avons été invités au Congo pour une prestation afin de représenter le Gabon. Nous avons pu également payer les fournitures des plus jeunes de notre groupe», a déclaré Teddy Parker Mandza, représentant du groupe No Limit, vainqueur de la précédente édition. «Je félicite Carmen Ndaot pour cette initiative. Aujourd’hui on peut s’exprimer grâce à Mandji Battle Danse. Car les jeunes étaient fixés plus sur le braquage, le vol et bien d’autres», a-t-il poursuivi.
Carmen Ndaot espère faire participer les autres villes du Gabon à cette compétition, afin de dénicher des talents qui pourront représenter le pays dans des compétitions internationales. Elle compte d’ailleurs sur l’appui du ministère de la culture et de la Fédération gabonaise de danse urbaine. Le rendez-vous est donc pris jusqu’au 10 août prochain pour savoir si No Limit vainqueur de la précédente édition aura l’occasion de faire un doublé.