Lancé quelques semaines après la Déclaration de politique générale du Premier ministre, en février dernier, les questions orales et écrites aux membres du gouvernement devraient bientôt se multiplier à l’Assemblée nationale, où la question de leur amélioration a récemment fait l’objet d’une réunion.
Prévues chaque semaine, les questions orales et écrites aux membres du gouvernement devraient bientôt connaître une intensification, voire une nette amélioration. C’est, en tout cas intention des députés, exprimée, récemment à l’occasion d’une réunion organisée par une sous-commission mise en place à cet effet. Il s’est notamment agi, selon Blaise Louembe, président de la commission des Affaires étrangères, de «faire des amendements sur les erreurs et insuffisances observées au cours des trois premières séances».
Membre de ladite sous-commission, Serges Ndong Obame juge nécessaire de mettre l’accent sur «le timing» des intervenants. «Nous avons observé que certains mercredis nous avons trois à quatre ministres, et d’autres fois un seul. Nous nous sommes interrogés sur la possibilité d’augmenter jusqu’à six le nombre de ministres intervenants lors d’une interpellation», rapporte le député RV du Woleu.
Si les oraux n’ont pas eu lieu, le mercredi 19 juin, les députés expliquent que c’est en raison du remaniement du gouvernement intervenu le 10 juin. Mais au palais Léon Mba, on l’assure, le 26 juin prochain des ministres, y compris des nouveaux venus, passeront à la barre.
«Il ne s’agit pas pour les députés que nous sommes de mettre en difficultés les ministres d’attendre d’eux des réponses satisfaisantes aux questions que les Gabonais se posent», tient tout de même à préciser Séraphin Akure-Davin, président du groupe parlementaire Les Démocrates à l’Assemblée nationale.