Interdit depuis deux mois suite à l’affaire du Kevazingo, le bois est de nouveau autorisé à sortir du pays sur décision du ministre des Forêts, le 18 juin. Lee White a cependant posé certains garde-fous.
Deux jours après sa prise de fonctions, le ministre de la Forêt a rouvert, le 18 juin, l’exportation du bois, interdit depuis deux mois après la disparition de 353 conteneurs de Kevazingo au port d’Owendo. Selon Lee White, cette décision permettra de «reprendre l’activité économique, épargner de nombreux compatriotes du chômage technique, mais aussi évacuer la quantité de bois accumulée au port d’Owendo». Une quantité de bois que Steeve Okogho, responsable export bois à Bolloré, a estimé à 5800 colis de bois prêts à être exportés.
Par mesure de précaution, Lee White a pris des mesures particulières. Il s’agit notamment du renforcement des équipes des Eaux et Forêts en véhicules devant leur permettre de sillonner différents sites. Il a également mis en place une organisation particulière dans son département ministériel pour coordonner toutes les activités.
Sur le long terme, le ministre de la Forêt entend proposer des solutions numériques. Celles-ci consisteront par exemple, à mettre des codes-barres sur chaque souche et tronc d’arbre coupé dans la forêt gabonaise. Cette solution permettra, selon Lee White de «suivre avec efficacité la traçabilité du bois partout dans le monde».