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Filière cacao : Les fèves de la dynamisation dans le Woleu-Ntem
Publié le mardi 18 juin 2019  |  InfosGabon
Fève
© Autre presse par DR
Fève de cacao
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Libreville, Le partenariat signé par l’entreprise Olam Rubber Gabon et l’ONG nationale Brainforest devra contribuer à l’augmentation des revenus des ménages en milieu rural et des techniques d’exploitation durable des ressources naturelles.

Dans le cadre du partenariat entre la société Olam Rubber Gabon et l’ONG nationale Brainforest, des producteurs actifs de cacao du Woleu-Ntem viennent de suivre une formation au village Assok dans le canton Sossolo Ntem.

Ladite formation a contribué au renforcement des capacités des planteurs et d’un pépiniériste sur les techniques de production raisonnées et d’entretien des cacaoyères et l’utilisation des produits phytosanitaires.

Grâce à ce partenariat, les planteurs ont bénéficié du matériel nécessaire et approprié pour le développement d’une plantation de cacao depuis la pépinière jusqu’aux outils d’entretien des plantations.

Animée par le service départemental de l’agriculture, cette formation a permis aux bénéficiaires d’acquérir des connaissances nouvelles devant leur permettre de pratiquer différemment leur activité.

Les formateurs ont décliné en premier les différentes étapes de mise en place d’une plantation de cacao à savoir : le choix d’un terrain plat, la préparation du terrain, l’amendement du sol, le piquetage et la trouaison. Les techniques d’entretien et de traitement phytosanitaire des cacaoyers ont également été abordées.

Il a surtout été recommandé aux producteurs qu’en plus de disposer toujours d’insecticides et de fongicides pour lutter contre les insectes ravageurs et les champignons, ils devraient toujours garder leurs plantations propres pour éviter d’éventuelles maladies.

Par la suite, les techniques de récolte et les opérations post-récolte ont été mises en évidence, ces phases étant également cruciales pour la qualité du produit que l’on veut obtenir à la fin. Il a été abordé les opérations de mise en place d’une pépinière afin de rendre disponible les semences pour la mise en place d’une plantation.

Il est attendu de ce projet de culture du cacao sous couvert forestier qu’il contribue à l’augmentation des revenus des ménages en milieu rural tout en garantissant des techniques d’exploitation durable des ressources naturelles.

La promotion d’une culture du cacaoyer en mode agroforestier permet un maintien d’une canopée, une séquestration accrue de carbone et une diversification des revenus à travers la vente ultérieur de bois d’œuvre et l’accès à davantage de produits alimentaires et médicinaux. A l’issue de la phase 1 du projet (2017-2018), les 18 agriculteurs ayant bénéficié de l’appui sur les techniques de production raisonnées de culture du cacao ont eu droit à des parchemins.

Afin d’appuyer les communautés dans le cadre de ce projet, une programmation par zone et phase a été arrêtée.La phase 1 a concerné 9 villages du département du Haut-Ntem. Une initiative saluée à sa juste valeur par les bénéficiaires.

« Je suis pépiniériste et autochtone du village Ngomane. J’ai assisté à la formation sur les nouvelles techniques agricoles pour la culture cacao qui s’est tenue dans le village Assok organisée par la société Olam, en collaboration avec l’ONG Brainforest. Quand j’ai commencé à faire ma pépinière, je n’avais pas le matériel à approprier pour faire une pépinière. J’utilisais les cartons de vin qui me servaient de sachet pour faire la pépinière. Aujourd’hui, l’appui d’Olam et Brainforest me permet d’avoir le matériel adéquat et grâce une pépinière qui donne bien, ce qui me lance dans l’avenir», se réjouit Sylvain Mve Etoughe.

«Je suis autochtone du village Assok. J’ai une plantation de cacao de 1,5 ha que j’ai héritée de mon père. Au début, je n’avais aucun matériel, grâce à cette formation, j’ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas. Ils nous ont montrés comment créer une plantation de cacao et comment l’entretenir, nous ont fournis du matériel, et des insecticides pour lutter contre les maladies et les insectes. Cela m’a donné encore plus de force d’espoir. Aujourd’hui, je travaille en sachant que demain, je peux avoir une bonne production et plus de revenus grâce aux nouvelles variétés qui permettent aux plantations de rentrer en production après deux ans ce qui est une bonne chose pour nous les planteurs», affirme Angèle Zong Nang.

En nouant ce partenariat, Olam Rubber Gabon et l’ONG nationale Brainforest ambitionnent d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines aux installations industrielles de la multinationale singapourienne. D’autant plus que la pauvreté reste le souci majeur dans les villages du Woleu-Ntem.

L’essor et l’autonomisation socio-économique des communautés rurales restent donc l’objectif visé par ce partenariat. Dans le cadre de l’application au volet « Activités génératrices de revenus » contenu dans ses contrats sociaux, le géant de l’agroalimentaire s’est proposée d’appuyer les communautés dans la mise en place de plantations de cacao sous couvert forestier, afin de redynamiser la culture de cette spéculation dans les départements et district concernés par ses activités et ensuite d’augmenter les revenus des ménages.

Entre novembre 2017 et juin 2018, l’état des lieux de la filière du cacao a permis d’identifier un ensemble de problèmes auxquels est confrontée la filière dans la zone.

Il s’agit de la classification du cacao par catégorie sur la base des critères non connus des populations : supérieur, courant, limite, déchet; du manque d’appui et de suivi technique dans la mise en place et l’entretien des parcelles de cacao; de la mauvaise qualité du réseau routier, peu ou pas du tout praticable en toute saison.

FIN/INFOSGABON/SM/2019
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