Libreville, L’arrivée de la nouvelle société de transport au Gabon ne sonnera pas le glas de la première. Les deux structures devront plutôt contribuer à répondre avec efficacité, à la forte demande en la matière à Libreville.
Le secteur des transports routiers au Gabon s’apprête à s’enrichir d’une nouvelle société. Dénommée Trans-Urb, la société en gestation devra faciliter la mobilité des personnes à Libreville.
Mais, depuis la confirmation de cette nouvelle à l’issue du Conseil des ministres du 13 juin dernier, l’opinion est traversée par une rumeur selon laquelle l’arrivée de cette dernière viendra contribuer la disparition de la Société gabonaise des transports (SOGARA).
Pour lever toute équivoque, le ministre des Transports a tenu à faire une mise au point. «Au contraire, elle vient en appui à la SOGATRA en proie à des difficultés de fonctionnement et en pleine restructuration. Les deux entreprises vont coexister», a précisé Justin Ndoundangoye.
«La fluidité du transport au Gabon étant l’une des priorités des plus hautes autorités de notre pays, le ministère des Transports a tenu à pallier la difficulté de mobilité des populations de l’Estuaire. En appui à la SOGATRA en pleine restructuration, le lancement de Trans-Urb participera à la diversification et à l’amélioration de l’offre de transport au Gabon», a-t-il poursuivi.
Fruit d’un partenariat public-privé avec des capitaux 100 % gabonais, la nouvelle entreprise sera dotée d’un parc de 300 autobus au cours de sa phase de démarrage et devra générer un total de 300 emplois directs et 200 emplois indirects.
La nouvelle structure permettra de répondre efficacement à la forte demande en matière de transport urbain devenue préoccupante avec l’explosion démographique que connait la capitale.