Si le Gabon entend muscler ses politiques sociales, il compte dans le même temps améliorer son climat des affaires afin d’attirer davantage d’investissement. In fine, son objectif est de favoriser la création d’emplois, la priorité numéro un du pays.
C’est l’un des chantiers phares de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) : l’élaboration d’un nouveau code des investissements plus attractif.
Récemment, l’ANPI a organisé une séance de travail avec les ministères sectoriels, ainsi qu’avec les différentes entités publiques et privées concernées.
Cinq ateliers de travail ont, à cette occasion, été mis en place : politique et investissement, immigration et droit de travail, développement durable, protection des investissements et incitations à investir.
Chaque atelier devra préparer les éléments techniques qui seront pris en compte dans l’élaboration du nouveau code des investissements, un projet figurant au rang des recommandations émises par la Banque mondiale.
Ce nouveau code devra cocher plusieurs cases, explique un expert de l’institution de Bretton Woods : assainir l’environnement des affaires et la politique d’investissements, restaurer la confiance des opérateurs économiques et garantir les conditions d’attractivité du pays.
Au final, le nouveau texte doit permettre d’adapter le cadre légal gabonais à la fois à l’objectif de diversification de l’économie que le pays s’est assigné et à la nouvelle donne économique mondiale dont le Gabon compte davantage tirer partie.
Dans l’esprit des autorités, un surcroît d’investissement doit se traduire par la création de davantage d’emplois, la priorité numéro un du pays comme l’a rappelé à nouveau Ali Bongo dans son récent discours le 8 juin dernier.