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Gabon : « L’hypertension est la première maladie dans notre pays » (Pr Jean François Meye)
Publié le lundi 10 juin 2019  |  InfosGabon
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© Gabon Review par DR
Pr Jean François Meye, professeur de gynécologie obstétrique, médecin à la Fondation Jeanne Ebori et doyen de la Faculté de médecine
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Réagissant dans le cadre de la 5ème journée médicale organisée à Libreville du 06 au 07 juin, le Pr. Jean François Meye en sa qualité de président du Comité d’organisation nous a accordé un entretien.

Vous organisez la 5eme journée médicale sous le thème la transition épidémiologique en Afrique subsaharienne : nouveau et défis et perspectives. Il s’agit de quoi exactement ?

Nous partons d’un constat où nous avons observé des changements des profils des maladies endémiques ou épidémiologiques, tout en sachant que dans nos pays africains, les maladies infectieuses nous causent beaucoup de problèmes. Nous nous sommes rendu compte qu’en plus des maladies infectieuses, nous enregistrons de plus en plus des maladies non transmissibles telles que l’hypertension, qui est la première maladie dans notre pays.

A cela, il faut ajouter le diabète et les cancers sur lesquels nous mettons un accent particulier en nous appuyant sur les évolutions de ces différentes maladies et surtout leur conséquence. C’est ce qui justifie le thème retenu cette année.

Quel est donc l’objectif d’organiser une telle journée chaque année, alors que d’autres sont régulièrement organisées traitant parfois des même questions ?

Ces journées sont l’occasion de partager les résultats scientifiques que chacun des participants a effectué au niveau des différents services. Mais également, elles permettent de réfléchir comment faire pour améliorer nos habitudes. Ce qui constitue d’ailleurs, le but de cette rencontre de Libreville et accessoirement, une occasion offerte aux jeunes chercheurs de présenter leurs travaux de recherche.

Il faut rappeler que pour changer de grades universitaires, il faut présenter des travaux des recherches. Durant ces deux jours d’échanges, les jeunes chercheurs auront la possibilité de présenter les ouvrages qui seront couronnés d’un certificat de présentation dont la valeur sera reconnue par les instances universitaires.

Quelle est la particularité de l’édition 2019 ?

En termes de particularité, nous avons d’abord le sponsor, la fondation Omar Bongo Ondimba qui nous a permis d’organiser cette édition en offrant le site, le transport de nos invités venus de la sous-région du monde. Cette 5ème journée médicale se faisant en marge du 10ème anniversaire du décès de feu Omar Bongo, ce qui donne l’opportunité de lui rendre un hommage en discutant sur le plan scientifique des œuvres.

Parlez-nous des différents thèmes qui seront débattus tout au long de ce rendez-vous de Libreville ?

Plusieurs, parmi lesquels les Accidents vasculaires cérébraux (AVC), les cancers, les infections liées au V.I.H. mais aussi de la tuberculose et de toutes les insuffisances rénales, ainsi que des problèmes cardiaques.

Pour conclure, quel bilan faites-vous des cinq éditions passée ?

Il est difficile de parler de bilan dans la mesure où chaque année, nous abordons des questions différentes. Ce qui nous permet de corriger nos comportements, et d’apprendre également des nouvelles choses. En revanche nous souhaitons juste que ces journées se pérennisent.
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