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Gabon : Corruption et mal gouvernance en ligne de mire
Publié le lundi 10 juin 2019  |  InfosGabon
Ali
© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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Dans son message de samedi soir à la nation, Ali Bongo Ondimba a sonné la rupture entre un passé peu glorieux et un avenir qu’il projette radieux.

Ceux qui avaient encore des doutes sur la capacité réelle d’Ali Bongo Ondimba à diriger le Gabon ont eu la réponse à leur préoccupation samedi dernier à l’occasion de son adresse à la nation. Ils ont eu un cinglant démenti de leurs illusions.

Tout feu tout flamme, le président de la République a démontré qu’il est au parfum de tous les dossiers et est au courant des préoccupations des Gabonais. Pendant une dizaine de minutes, il a fait un diagnostic sans complaisance de la marche du pays et annoncé des mesures qui vont sortir le Gabon de cette situation peu enviable.

« Consolider et réformer lorsque c’est nécessaire, dans le respect des valeurs et du bien-être de toutes les composantes de notre société. C’est bien cette évidence qui m’a porté tout au long de ces années où vous m’avez accordé votre confiance. C’est cette même évidence que je n’ai de cesse de communiquer et d’impulser. Aujourd’hui, il faut aller plus loin, plus vite, plus fort», a-t-il indiqué.

Sans occulter le malaise dont il a été victime et qui l’a éloigné de longs mois durant du pays, Ali Bongo Ondimba semble indiquer qu’il est désormais bien portant pour continuer le combat pour le bien-être des Gabonais.

«Comme vous le savez, je viens de traverser une période difficile de ma vie. Vaincre de telles épreuves renforce votre détermination à poursuivre vos aspirations, et à tout mettre en œuvre pour les concrétiser. Pour y parvenir, des choix décisifs s’imposent, qui nécessitent d’analyser et d’évaluer non seulement le chemin parcouru, mais aussi nos modes de fonctionnement et les faiblesses de notre système. Il ressort ceci : il est capital pour notre Nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos institutions», a-t-il martelé.

Il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat a consentis.

Loin d’être aérien dans son propos, l’orateur prend quelques exemples précis qui illustrent cette mal gouvernance. «Je prendrai ici un seul exemple : les hôpitaux de dernière génération que nous avons construits pour permettre à la population de notre pays d’avoir accès à des soins de qualité, dans le respect de la dignité humaine. Qu’en est-il aujourd’hui de leur maintenance ? On peut également s’interroger sur l’état actuel des établissements scolaires que nous avons rénovés pour offrir aux enfants et aux jeunes de cette Nation un environnement sain et de qualité pour de meilleurs apprentissages», s’offusque le chef de l’Etat.

«Les exemples sont multiples. Partout c’est la même gabegie, la même négligence, le manque de civisme et de promotion du vivre ensemble. Nous sommes nombreux à constater et à dénoncer les dérives de notre société. Mes chers compatriotes, nous ne pouvons poursuivre sur cette voie», martèle-t-il, sentencieux.

«Nous ne pouvons continuer à bafouer impunément notre identité, nos lois, nos valeurs. Il faut des réformes en profondeur. Intensifier les réformes amorcées en 2018, celles de l’Etat et de nos finances publiques», tranche Ali Bongo Ondimba.
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