La décision a été prise unanimement, ce samedi 08 juin en assemblée générale, par la coalition des Syndicats des transporteurs terrestres, qui estiment que la hausse des prix de transports pourrait être préjudiciable à la population gabonaise.
La coalition des Syndicats des transporteurs terrestres, par la voix de son président, Jean Robert Menie, au vu de la situation de précarité dans laquelle sont les gabonais, a conseillé aux différents opérateurs de ne procéder à une augmentation des coûts de transports pour l’instant.
Au sortir de cette assemblée générale, le premier responsable du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon, Jean Robert Menie, n’a pas manqué de dénoncer cette hausse dite asphyxiante pour le secteur transport.
Une augmentation, pour M.Menie, d’une ampleur à obérer les recettes déjà amaigris des opérateurs et qui présente une menace de hausse de prix de transport qui sera préjudiciable à la population gabonaise.
Concernant la persistance des rackets et tracasseries policières, il a regretté le fait que les consignes qui avaient été données par le ministre de l’Intérieur et relayées par le Commandant en chef de la police nationale, ne soient pas suivies sur le terrain. «Les agents de la police nationale et les transporteurs ont gardé les mêmes réflexes de remise d’argent en dépit de la sensibilisation».
Le Syndicat a également mentionné le silence du ministre d’Etat à la Défense nationale et du Commandement de la Gendarmerie nationale. Car, a-t-il indiqué, les brigades continuent de terroriser les opérateurs.
Aussi, compte tenu de tout ce qui suit, l’assemblée générale a décidé de la mise en place ce jour de la caravane de pression instance (CPI). Cette caravane sera sur le terrain dès le mardi 11 juin prochain, pour sillonner les ministères concernés par les questions de rackets et de hausse du coût de carburant, les institutions constitutionnelles, les brigades, les commissariats, les commandements en chef, les différents corps, et au bout de la chaîne le Premier ministre, chef du gouvernement.
«Au bout de cette période de pression active et intense, et en cas de non atteinte des objectifs fixés, la coalition se réserve le droit d’utiliser tout autre moyen de lutte prévu par les lois et règlements en vigueur», ont-ils indiqué.