C’est la résultante de l’arrêt par les pouvoirs publics de la politique des prix subventionnés à la pompe, comme l’ont recommandé le FMI et la Banque mondiale.
Cette nouvelle hausse porte le prix du litre d’essence à 695 F CFA. Il était de 670 F CFA en novembre 2018.
Le prix du super s’élève, lui, désormais à 695 FCFA contre 655 auparavant, soit une augmentation de 40 F CFA.
La plus forte hausse, d’un montant de 55 F CFA, concerne le pétrole lampant, un produit très consommé par les populations dans les zones rurales qui s’en servent notamment pour s’éclairer la nuit.
Le litre de gazole est, lui, désormais vendu à 670 F CFA contre 625 F CFA auparavant 2019. Pour mémoire, il coûté 470 F CFA il y a dix ans.
Cette hausse s’explique par l’arrêt du prix du carburant subventionné par les pouvoirs publics, suite à la libéralisation de ce secteur, suivant une recommandation du FMI et de la Banque mondiale en contrepartie de leur aide.
Ces subventions aux produits pétroliers coûtaient environ 200 milliards de F CFA par an à l’Etat. Un montant que la Banque mondiale juge préférable de rediriger vers le financement de projets sociaux.