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Appels à la réconciliation nationale : Le spleen de Mayila
Publié le samedi 1 juin 2019  |  Gabon Review
Louis-Gaston
© Autre presse par DR
Louis-Gaston Mayila, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR)
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Appelant à la réconciliation depuis près de 4 ans, Louis Gaston Mayila ne se décourage pas. Silencieux depuis plusieurs mois, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) s’est exprimé le 27 mai en insistant sur ladite réconciliation. Pour lui, «le Gabon est en danger de mort sans la réconciliation nationale».

«Le Gabon en danger de mort sans la réconciliation nationale», Louis Gaston Mayila en est certain. Silencieux depuis plusieurs mois, il a exprimé cette pensée sur sa page Facebook. Si avant les problèmes de santé d’Ali Bongo il appelait déjà à cette réconciliation, estimant plus tard que l’état de santé du chef de l’Etat avait empiré les choses, aujourd’hui il regrette que ses appels n’aient pas été entendus. «Je constate toute honte bue que j’ai chanté, j’ai joué la flûte sur la place publique mais ceux qui devaient m’entendre, se bouchent les oreilles pour ne pas m’écouter», s’est attristé le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) pour qui, «le Gabon est en train de mourir, lentement, mais sûrement».

L’appel au dialogue, il l’a lancé depuis 2015 et il constate 4 ans plus tard que les Gabonais sont trop occupés «à se bâtir des chapelles d’exclusion, d’ostracisme où ils se nourrissent de haine cultivée savamment pour se forger des clientèles d’obligés qu’ils entretiennent avec de l’argent volé sur le cadavre du Gabon en décomposition». Louis Gaston Mayila bat sa coulpe et appelle ceux ayant fait partie de «l’AGEG et de la FEANF» quand bien-même on les taxe d’avoir définitivement engagé le Gabon «sur la voie de la déconfiture actuelle». «Où diantre est passé cet amour que nous chantions dans des chapelles qui avaient pour noms la FEANF ou l’AGEG ? Qui a balayé de nos mémoires nos nuits du Gabon ou d’Afrique, que nous organisions en France, pour célébrer notre mère patrie ?», s’est-il lamenté citant en exemple Pierre Akendengue qui, à ce jour, «chante encore Libérez la liberté».

Pour Louis Gaston Mayila, le mal des Gabonais c’est d’avoir des cœurs remplis de haine et de soif de vengeance. Ce qui les esclavagerait. «Ils sont esclaves de ces haines de ces soifs de vengeance, dont les victoires se nomment honte et désolation», a-t-il dit gardant tout de même espoir. «Avec des trémolos je dis cher mon Gabon ne pleure pas ! Il y a encore l’espoir d’une réconciliation nationale qui nous rendra notre liberté en libérant nos cœurs et nos esprits. Alors nous serons dignes d’être appelés des citoyens, des nationalistes et des patriotes», espère-t-il. Tant bien que mal, en effet, Louis Gaston Mayila continue de croire en une réconciliation nationale qui sauvera le Gabon de la mort. «Cher mon Gabon (…) Tu ne mourras pas, je refuse de porter ton deuil. Tant qu’il me restera un souffle de vie, je me battrai ! Sans haine, avec passion, en ayant pour armure, ce que tu m’as donné de plus cher, l’amour de toi», a-t-il écrit tel un poète à sa muse.
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