Marché Financier de la Cemac : En route pour l’absorption de la DSX par la BVMAC

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Publié le samedi 1 juin 2019 | Gabon Review

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Bourse de valeurs mobilières de l`Afrique centrale (BVMAC)

La mise en place du marché financier unique de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) prend progressivement forme, malgré un fort retard à l’allumage, depuis décembre 2000 à l’issue du sommet des chefs d’Etat de la Cemac à N’Djamena. Selon un communiqué de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), aux termes d’un acte sous seing privé en date du 29 mai dernier, la BVMAC et le Douala stock exchange (DSX) ont établi le projet de leur fusion par voie d’absorption, de la DSX par la BVMAC.

Les termes de ce projet qui sera soumis à l’approbation des assemblées générales extraordinaires des actionnaires des deux entités, prévoient que la Douala stock exchange fasse apport de la totalité de son actif, évalué à 6,269 milliards de francs CFA à charge de la totalité de son passif, évalué à 2,090 milliards de francs CFA, soit un apport net de 4,178 milliards de francs CFA.

En vue de rémunérer l’apport effectué par la société DSX, la BVMAC procédera à une augmentation de son capital de trois 3,542 milliards de francs CFA par émission de 35 429 actions nouvelles de 100 000 francs CFA nominal chacune, entièrement libérées, assorties d’une prime de fusion globale s’élevant à 633,88 millions de francs CFA. «Il est prévu que ces 35 429 actions nouvelles soient attribuées aux actionnaires de la société DSX, à raison de deux actions BVMAC pour une action DSX», précise le communiqué.

De même, toutes les opérations actives et passives, effectuées par la société DSX depuis la date du 31 décembre 2018 jusqu’au jour de la réalisation définitive de la fusion, seront prises en charge par la BVMAC.

Cependant, la BVMAC invite les créanciers des sociétés fusionnantes, dont la créance est antérieure à l’avis venant d’être publié, à former opposition à cette fusion dans un délai d’un mois à compter du 31 mai. Ce, dans les conditions prévues par l’Acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique.

Ayant eu, de longues années durant, des allures de duel économique entre le Gabon et le Cameroun, l’anomalie de la coexistence de deux bourses de valeurs dans la sous-région, fait progressivement place à une uniformisation effective.

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