Les assurances sont du représentant du Fonds monétaire international au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro. Il l’a dit à l’issue d’une audience mardi avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.
L’horizon s’éclaircit pour l’économie gabonaise qui a traversé la zone de turbulences dans laquelle elle pataugeait depuis le choc pétrolier de 2014. Après cinq années de balbutiements et de marasme dus à la chute des cours du pétrole à travers le monde, le pays d’Ali Bongo Ondimba va devoir repartir sur de meilleures perspectives.
Telles sont les assurances données mardi au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, par le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro. D’après ce dernier, «le Gabon reste une économie stable. Les perspectives du pays sont positives. Les fondamentaux de l’économie gabonaise sont extrêmement solides».
Des nouvelles davantage rassurantes surtout quand on sait que l’institution de Bretton Woods table sur une croissance qui devrait osciller entre 3,5 et 4% au cours de l’année 2019.
Grâce à la diversification de son économie et aux récentes réformes économiques marquées par la baisse du train de vie de l’Etat initiées par Ali Bongo Ondimba, nonobstant les critiques de toute sorte, le Gabon a su faire preuve de résilience face aux effets néfastes de cette crise. Avec la chute des recettes pétrolières de 1442 milliards de FCFA en 2013 à 583 milliards de FCFA en 2018, le Gabon ne cesse de remonter la pente.
A ce jour, les recettes hors-pétrole sont passées de 943 milliards de FCFA en 2017 à 997,4 milliards de FCFA en 2018. Avec le soutien du FMI, le pays a bénéficié en juin 2017 d’une enveloppe de 380 milliards de FCFA.