Libreville - Quand Emmanuel Issozet Ngondet a inauguré cette station de pesage en mai 2018, le DG de l’entretien routier, Ntoutoume, avait annoncé que c’était un contrat d’un an et qu’au terme de cette année expérimentale la station devrait être gérée par les agents des Travaux Publics de Ndjolé formés à cet effet.
Au terme du contrat, alors qu’ils s’attendaient à gérer eux-mêmes la station après formation, à leur grande surprise une entreprise a débarqué avec un chargé d’études du ministère pour venir s’accaparer de la gestion de la station. Une décision non comprise par les agents TP qui disent avoir été pourtant formés par l’entreprise qui a le monopole de la gestion des stations de pesage au pays voisin, le Cameroun.
Des nombreuses questions taraudent leurs esprits. Pourquoi la hiérarchie a-t-elle fait recours à une nouvelle entreprise alors qu’ils ont été formés pour assurer cette tâche ? Où est alors la plus-value que cette entreprise apporte si elle profite des investissements réalisés par ses prédécesseurs ?
Soulignons que cette technologie déjà présente dans plusieurs pays de la sous-région est un moyen dissuasif pour les camions en surcharge et donc milite pour la protection du patrimoine routier national, du moins le peu qui existe. Elle ne vise donc pas un but lucratif comme on pourrait le penser. Ce n’est pas une ressource pérenne car l’objectif visé est que les transporteurs s’ajustent et qu’il n’y ait plus d’amendes.