Ce conseil inter-ministériel aura lieu ce mercredi 29 mai à l’initiative du premier ministre gabonais.
« Le président de la République veut que l’on accélère le rythme des réformes », confie un proche du chef du gouvernement qui confie qu’Ali Bongo désormais « a les deux mains solidement posées sur le volant. »
Des propos corroborés par ceux d’un ministre. « Le chef de l’Etat nous a fait observer que les réformes de l’Etat et des finances publiques commencent à porter leurs fruits. Le nombre de fonctionnaires est passé sous la barre des 100 000 agents. Le déficit public a été réduit et l’endettement commence à être contenu », explique ce pilier du gouvernement.
Mais désormais, dit-on dans les coulisses du Palais du Bord de mer, Ali Bongo souhaite que l’on passe à la phase II des réformes. « Il faut désormais accélérer la mise en oeuvre d’une politique de relance. Cela veut dire accélérer ce que nous faisons en matière d’insertion professionnelle des jeunes via la priorité donnée à l’enseignement technique et professionnel, mais aussi faire un vaste plan – concret et pragmatique – pour l’emploi et, en même temps moderniser notre système social (bourses étudiantes, assurance-maladie, retraites…) afin de le rendre à la fois pérenne et équitable », confie un proche du président de la République.