Libreville – Des sages-femmes exerçant au Centre hospitalier universitaire et militaire d’Angondjé (nord de Libreville), appellent à la vigilance des parturientes de cette structure sanitaire.
« Il faut surveiller vos enfants, ici on vol les bébés », préviennent ses sages-femmes aux parturientes pour disent-elles, éviter des faits divers connus par d’autres hôpitaux de la capitale gabonaise.
Selon certaines indiscrétions, dans cet hôpital, il y aurait également des fais divers similaires qui se passeraient sous silence.
Ces derniers temps, les accouchements se multiplient à l’hôpital d’Angondjé, désormais saturé. Les proches parents qui accompagnent les femmes enceintes en voie d’accoucher sont obligés de passer les nuits à la belle étoile.
En février dernier, une affaire de disparition d’un nouveau-né à l’hôpital Sino-gabonaise a défrayé la chronique. L’enfant-fille, née d’une sourde-muette avait été kidnappée.
L’autre appréhension des sages-femmes est consécutive au mauvais souvenir encore vivace du vol des jumeaux mort-nés au CHUL en juin 2018.