Libreville– Les parlementaires du Parti social démocrate attirent l’attention du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, sur un “complot” qui serait ourdi contre Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Sous la conduite d’Albertine Maganga Moussavou, vice-présidente du Parti social démocrate (PSD), les parlementaires de la formation politique créée par Pierre-Claver Maganga Moussavou se sont exprimés lundi à Libreville. A l’ordre du jour : informer le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba sur la cabale en cours contre leur leader après son éviction du poste de vice-président de la République le 21 mai dernier.
«Nous sollicitions une réaction de la présidence de la République afin que soit mis fin à ce complot», a indiqué Mme Maganga Moussavou, épouse de l’intéressé. D’après l’oratrice, la «réaction d’aujourd’hui vient de l’amalgame, du parallèle qui a été tiré entre cette éviction et le scandale du trafic de Kevazingo dans notre pays. Cet amalgame fait que Monsieur Pierre-Claver Maganga Moussavou est présenté comme le chef de gang du trafic de Kevazingo. Il est présenté comme un voleur, comme un malfaiteur et à partir de là, il est vilipendé, il est traîné dans la boue, humilié aussi bien au niveau national qu’international».
Visiblement remontés contre ceux qui s’acharnent contre leur leader, les parlementaires du PSD en appellent à une réaction d’Ali Bongo Ondimba pour mettre un terme à ce qu’ils appellent «campagne de destruction massive».
«Monsieur le président de la République, nous ne pouvons pas tolérer une telle cabale qui est savamment orchestrée et savamment entretenue par certains (…) Est-ce normal que Maganga Moussavou dont vous avez fait l’un de vos premiers collaborateurs, soit traité de la sorte alors qu’il n’a même pas été entendu, alors qu’il n’y a aucune décision de justice faisant de lui un coupable ?», lance-t-elle.
Au cours de cette sortie, l’élue du 3e siège de la Douya-Onoye a tenu à rappeler que «parce qu’à ses côtés et avec d’autres nous n’avons jamais hésité à œuvrer pour l’enracinement de la démocratie et la mise en place d’un véritable état de droit».