Les parlementaires du Parti social démocrate (PSD) ont fait une déclaration, le lundi 27 mai 2019 à Libreville, pour solliciter l’intervention du président de la République suite à la «cabale» menée à l’encontre de l’ex-Vice président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, dans l’affaire de l’exploitation illégale du Kevazingo.
C’est par la voix de la Vice-présidente du PSD, Albertine Maganga Moussavou, par ailleurs épouse de l’ex VPR, Pierre Claver Maganga Moussavou, que les parlementaires de ce parti politique dit de l’opposition ont interpellé le président Ali Bongo Ondimba, pour mettre fin à la «cabale» orchestrée contre le leader de cette formation politique. Cabale qui, selon l’oratrice, serait entretenue savamment par certains médias à la solde. «Nous ne pouvons tolérer une telle cabale qui est savamment orchestrée par certains médias pour leur amour de l’argent facile», a condamné la députée Albertine Maganga Moussavou.
Raison pour laquelle le PSD sollicite l’intervention du chef de l’Exécutif «pour que soit mis fin dans les meilleurs délais, cette campagne ignominieuse de dénigrement et de destruction qui atteint un individu qui a quand même besoin qu’on garde intact son honneur et sa dignité», ont-t-ils sollicité.
S’inclinant à la décision prise par Ali Bongo Ondimba, Mme Maganga Moussavou a indiqué que la réaction du PSD vient de l’amalgame qui a été faite entre l’éviction de son époux et le scandale du trafic du Kevazingo qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines.
Pour elle, «cet amalgame présente Pierre Claver Maganga Moussavou comme le chef de gang du trafic de Kevazingo. Il est présenté comme un voleur, un malfaiteur, il est vilipendé et trainé dans la boue aussi bien au niveau national qu’international», a-t-elle déploré.
Revenant sur l’éviction de son époux, elle a exprimé sa désolation et de s’interroger «Est-ce normal que Maganga Moussavou soit remercié de la sorte après avoir été loyal et honnête dans ses fonctions ?». Et de conclure en ces termes «Dieu seul sait où se situent les responsabilités dans cette affaire du Kevazingo».