Dynamique unitaire appelle à une énième mobilisation des travailleurs le 21 juin prochain

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Publié le mercredi 29 mai 2019 | Agence Gabonaise de Presse

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Jean Remy Yama, modérateur de la Dynamique unitaire

La Confédération syndicale Dynamique unitaire a tenu une assemblée générale le lundi 27 mai à Libreville, au cours de laquelle, en plus d’un énième appel à la mobilisation des travailleurs, Jean Rémy Yama et les siens, ont évoqué plusieurs points inscrits à l’ordre du jour, notamment les mesures d’austérité, les conditions de participation de leur confédération au dialogue sociale, le silence du Chef de l’Etat gabonais face aux faits actuels.

La rencontre de la Confédération syndicale Dynamique unitaire, à laquelle ont pris part les membres du collectif des anciens cadres et dignitaires de la République, n’a pas drainé grand monde. Un détail qui n’a pas empêché le président de ladite confédération, Jean Rémy Yama, de s’adresser de manière directe à son auditoire.

En effet, convaincu qu’une épée de Damoclès pèse sur la tête des travailleurs, Jean Rémy Yama a appelé ces derniers à la mobilisation jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. Car, a-t-il expliqué, «même si les mesures d’austérité n’ont pas encore toutes été effectives, elles peuvent être appliquées à tout moment».

Tous points de revendications ont été abordés par les nombreux participants expliquant aux travailleurs les nombreuses ‘’injustices’’ et ‘’arnaques’’ auxquelles ils seraient victimes, la situation de la Caisse nationale d’Assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), la situation des retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les services rendus, les primes, etc.

Pour ce qui est du dialogue sociale initié par le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, le président de Dynamique unitaire dit avoir posé des préalables au Chef du gouvernement, notamment l’annulation des mesures d’austérité (réductions des salaires des agents publics, annulation de la suppression des bourses, blocage des situations administratives des agents publics), rétablissement de la Confédération nationale des syndicats de l’éducation (CONASYSED).

Le silence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba sur les nombreux faits vécus ces derniers temps, a également été évoqué lors cette assemblée générale. «Nous pensons que le président est en mode ‘’off’’. Nous sommes convaincus que les problèmes des travailleurs ne peuvent être résolus que par l’exécutif. Cependant, nous sommes surpris du silence du Chef de l’Etat sur les nombreux sujets aussi importants, le dialogue sociale, l’affaire Kevazingo et bien d’autres», ont-ils dit.

Par ailleurs, les syndicalistes, qui projettent de se rassembler le 21 juin prochain, ont affirmé poser des actes qui auront pour objectifs d’enlever l’épée de Damoclès qui est sur la tête des travailleurs, mais aussi de clarifier la situation du sommet de l’Etat qui est, selon eux, très préoccupante pour les travailleurs.

«Hormis la mobilisation, les grèves, les marches, les sit-in, sont des outils légaux que nous pourrions utiliser à tout moment pour obliger les uns et autres à se conformer à la loi», a fait savoir Jean Rémy Yama.

Zita Sonia Okassa

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