Le maire de la commune de Libreville, Léandre Nzué, et tous les responsables municipaux des six arrondissements de la capitale gabonaise, ont honoré les femmes municipales, à l’occasion de le fête des mères, célébrée ce dimanche 26 mai à travers le monde.
L’esplanade de la mairie centrale de Libreville a vibré, avec faste, ce dimanche 26 mai, lors de la célébration de la fête des mères. En effet, les femmes de tous les arrondissements de la capitale gabonaise, ont été honorées par le maire central de la commune de Libreville, Léandre Nzué. Une première du genre car, c’est la première fois que le personnel féminin de la municipalité est mis à l’honneur, à l’occasion de la fête des mères.
Très émues par cette marque d’attention, les mamans ont exprimé leurs vives reconnaissances au maire central et à ses collaborateurs d’arrondissements, par la voix de leur représentante, Christine Omanda. «Au commencement, la femme fut tirée de l’Homme. Son rôle, au côté de son époux, était de l’aider, le servir et le conseiller. Avec l’arrivé de l’enfant, cette femme est devenue mère et devint une éducatrice, une maîtresse de maison, une plaque tournante où tout gravite autour d’elle. Malheureusement, elle fut très vite la risée, la subalterne, la maltraité, la chosifiée. La célébration de ce jour doit nous rappeler la valeur d’une mère, en sa qualité de berceau de l’humanité», a indiqué cette dernière.
L’occasion a été donnée à ces femmes d’ouvrir une réflexion sur une thématique contextuelle : celle de l’homosexualité, considéré comme un frein à la procréation, selon elles. «Si hier et aujourd’hui, nous avons connu des difficultés liées au manque de considération de notre époux ou partenaire, à l’impossibilité d’être mère, celle des temps actuelle est la pire des difficultés. Je ne parle pas des difficultés gynécologiques, ni mystico-spirituelles. Je parle de la conception moderne de la sexualité, appelée homosexualité. Oui, si nous ne revenons pas aux fondamentaux, nous risquons, dans peu de temps, d’entreprendre des marches publiques pour revendiquer le droit d’être en grossesse. Car, l’homosexualité est le rival le plus féroce que l’on ait jamais eu», a déclaré la représentante des mamans.
Prenant la parole, par délégation du maire central, le 2ème adjoint au maire de la commune de Libreville, Annie-Christelle Limbourg Iwenga, a tenu à rendre un hommage mérité au président de la République, Ali Bongo Ondimba et son épouse, qui ne cessent d’œuvrer en faveur du bien-être de la femme gabonaise, avant de rappeler la vision de l’administration municipale. «La femme étant le socle et le support de la nation, et partant de la ville, il fallait donc, que monsieur le maire de Libreville, nous exprime son attachement, en ce jour de célébration. Par ailleurs, il compte sur nous toutes et nous demande d’œuvrer, chacune dans son domaine, à la mise en œuvre de sa vision, de son crédo, qui est de faire de Libreville, une ville propre, belle, attrayante et prospère. Et c’est en ce sens que nous aurons réussi», a-t-elle dit.
La cérémonie a été marquée par la remise de cadeaux, à quelques femmes de tous les arrondissements de la capitale, qui se distinguent par leur dévotion au travail. Après une ambiance festive, autour d’un repas, le rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.