Le ministre d’Etat aux Sports, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, a saisi le Procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête suite aux supposés harcèlements sexuels, attouchements et de viols dont auraient subis certaines joueuses de l’équipe nationale féminine de football du Gabon (U20) durant leur récent séjour à Marseille en France.
C’est à croire que le sport au Gabon et le football en particulier se nourrit de scandale. Voilà une histoire qui vient défrayer la chronique et entacher davantage un univers longtemps décrié pour ses pratiques jugées peu orthodoxes. Il s’agit du lesbianisme qui sévit actuellement au sein du football féminin. Et l’épisode de Marseille, où l’on évoque des supposés actes d’harcèlement sexuel, attouchements, viols et maltraitances subis par des joueuses de l’équipe nationale féminine (U20) du Gabon, a poussé le ministre d’Etat, Alain-Claude Bilié-By-Nzé à réagir à travers le communiqué daté du 24 mai 2019 dont nous avons reçu copie, et dont nous vous livrons le contenu, in extenso :
«Depuis la nuit dernière (jeudi 23 mai) à aujourd’hui, des informations présentées comme des témoignages de jeunes filles en équipe nationale féminine de football de moins de 20 ans, font état de maltraitances, de harcèlement sexuel, d’attouchements et de viol qu’elles auraient subis de la part de certains membres de l’encadrement technique et administratif de l’équipe.
La gravité des faits allégués vient de me conduire à saisir la FEGAFOOT pour une enquête interne s’agissant des aspects administratifs.
Je viens également de saisir le Procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête qui pourrait aboutir, si les faits sont établis, à des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés.
Nous avons pris l’engagement d’apporter des reformes dans le sport, afin qu’il demeure facteur d’épanouissements, de cohésion et d’unité de la Nation. Les comportements déviants tels que le harcèlement sexuel, la violence psychologique et les pressions de nature, ne peuvent y prospérer. La loi doit s’appliquer dans sa rigueur», a déclaré le patron des Sports.
C’est dire que l’heure est grave et qu’il est temps de démanteler ce réseau de lesbianisme autour du football féminin et dans d’autres disciplines sportives telles que le handball où la pratique fait son chemin depuis des lustres.