L’annonce a été faite par le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, le mercredi 22 mai à Libreville, au cours de son interpellation à l’Assemblée nationale, par le député du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition), Jean-Robert Goulongana.
Suite à l’interpellation de l’élu du troisième siège du département de l’Ogooué et Lacs, dans le Moyen-Ogooué (Centre), Jean-Robert Goulongana au sujet notamment du retard accusé dans l’organisation des élections partielles, le ministre d’Etat à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a dit aux députés que les législatives partielles devraient être organisées au plus tard le 30 août prochain sur les 9 sièges où le scrutin avait été annulé.
Il a fait savoir que les dates limites de dépôts de candidatures, de publication des candidatures, de l’ouverture et de clôture de la campagne électorale, ainsi que la date de convocation du collège électoral pour le premier et second tour, devraient être bientôt communiquées par le Centre gabonais des élections (CGE). Toutes ces dates, a-t-il dit, seront soumises à l’appréciation du gouvernement pour adoption.
Lambert-Noël Matha a indiqué, pour expliquer le retard accusé par le CGE dans l’organisation desdites législatives partielles, que la responsabilité de la fixation de la date et de l’organisation des élections incombent désormais à cet organe.
Toutefois il a expliqué que ce retard était dû à un contentieux suite à la saisine de la Cour constitutionnelle par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pour l’exclusion d’un de ses militants qui disposait d’un mandat à l’Assemblée nationale.
«Le CGE a jugé utile d’attendre de vider cette nouvelle saisine par la Haute Juridiction pour tenir un seul scrutin partiel pour les neuf circonscriptions plutôt que de multiplier la tenue des législatives partielles. Cette saisine concernant le dixième siège ayant été vidée, le 11 avril dernier, le CGE devra sans nul doute communiquer le calendrier électoral», a-t-il rassuré.