Toujours pas d'explications officielles au Gabon suite au limogeage annoncé mardi soir du vice-président gabonais Pierre Claver Maganga Moussavou, ainsi que celui du ministre des Forêts Guy-Bertrand Mapangou. Si la présidence n'a donné aucun détail, officiellement, des sources à la présidence confirment qu'il s'agit bien de sanctions politiques prises dans le sillage du « kévazingogate », une affaire de trafic de bois précieux interdit d'exploitation.
Au Palais du bord de mer, on insiste aujourd'hui sur le fait qu'il s'agit bel et bien d'une sanction politique, prise par le président Ali Bongo en personne, le signe qu'il serait plus déterminé que jamais à lutter contre la corruption. L'heure est à « la tolérance zéro », affirme cette source.
Sur sa page Facebook lundi dernier, Guy-Bertrand Mapangou avait assuré qu'il n'avait rien à se reprocher, qu'il ne démissionnerait pas, et selon une source de la présidence cela a été perçu comme une façon de défier l'autorité du chef de l'État.
Guy-Bertrand Mapangou était un pilier du gouvernement. Ministre d'État, c'est un homme d'expérience qui compte dans le système politique gabonais, ancien ministre de l'Intérieur, ancien secrétaire général de la présidence.... suite de l'article sur RFI