Le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (Afritac centre) va effectuer à Libreville, une mission du 27 mai au 7 juin prochain. A l’ordre du jour : les recettes affectées et le suivi des établissements publics.
Depuis l’accord du Mécanisme élargi de crédit (MECD) signé avec le Fonds monétaire international (FMI) en juin 2017, le Gabon vit désormais au rythme des missions de l’institution de Breton Woods. Dans le cadre de son programme de travail de l’année 2019-2020, le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique centrale (Afritac centre) va effectuer une mission, du 27 mai au 7 juin prochain, à Libreville.
La mission conduite par le conseiller résident en gestion des finances publiques du FMI (Abdoulaye Touré) et un expert du FMI (Mario Dehove), épluchera deux aspects : les recettes affectées et le suivi des établissements publics. Globalement, il sera question de veiller à l’amélioration de la prise en charge des recettes affectées dans la loi de finances et leurs conditions d’exécution. Il s’agira également d’appuyer l’opérationnalisation de la cellule en charge de la tutelle des établissements publics nationaux.
«Cette mission contribuera à la mise en œuvre des réformes structurelles prévues dans le programme économique du Gabon», a souligné l’Afritac. Dans ce programme, les autorités gabonaises se sont engagées à éliminer dans le projet de budget 2020, toute affectation de recettes non conformes aux critères fixés par la loi dans le cadre structurel.
Une décision s’inscrivant pleinement dans la logique de discipline budgétaire adoptée par le gouvernement. A la fin 2018, l’exécution budgétaire fait ressortir un excédent primaire et des déficits aussi bien en base engagement qu’en base caisse. Le solde primaire a affiché un excédent de 114,2 milliards de francs CFA, en hausse de 96,5% par rapport à l’excédent de 2017.