La décision de sortir le vice-président et le ministre d’État de la forêt et de l’environnement, chargé du plan climat pourrait trouvé son origine dans la défiance du second cité à l’endroit du président de la République et du chef du gouvernement. Pour le Vice-président, son éviction pourrait être due au fait qu’il ait réagi publiquement devant une enquête en cours.
Ces deux personnalités publiques sont astreints à la réserve du fait de leur rang. Toute communication dans cette affaire aurait due être concertée de façon à ne pas perturber l’enquête en cours d’instruction. Quoique des documents accablants aient subitement fait leur apparition sur la toile, la justice se doit de faire son travail avec diligence afin d’établir les responsabilités des uns et des autres.
On peut donc voir ici dans la réaction du président de la République, une sanction pour faute à l’endroit de Maganga-Moussavou et Mapangou. D’autres ministres encore en fonction sont régulièrement cités, mais ne se sentant pas concernés, ils se gardent de réagir de manière officielle comme l’ont fait les deux susmentionnés.
Le président de la République siffle donc la fin de la récréation et, surtout, rappelle le devoir d’exemplarité à l’ensemble de la haute administration.